Le cas de cet enfant âgé de 2 ans qui a succombé suite à une hémorragie après sa circoncision a fait le buzz sur les réseaux sociaux, hier. Ce qui est frappant dans cette affaire est d’entendre que les explications des parents de la victime sur ce décès pourraient porter atteinte à l’image d’un centre de santé à Ambohimanambola. Elles devraient également attirer l’attention des parents sur les précautions à prendre pour leur progéniture à circoncire. Selon le récit, l’opération de l’enfant s’est déroulée sans complication, le matin du 25 juillet. Emmené chez lui, l’enfant n’a manifesté aucun signe de malaise. Pourtant, ses proches affirment que la plaie a fait une hémorragie vers 11 heures. C’est pourquoi, ils l’ont emmené d’urgence au Centre de Santé le plus proche de leur maison, à Ambohimanambola. Puisque le médecin de cet hôpital n’était pas sur place, ils étaient reçus par une sage-femme. Pourtant, cette dernière aurait refusé d’intervenir en se contentant seulement de recommander les parents d’emmener le souffrant chez la personne qui l’avait opéré. Pressés, ils ont alors décidé de transporter l’enfant à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha (HJRA). Malheureusement, ce dernier a succombé en cours de route.
Complication. Face à ce fait malheureux, la gendarmerie d’Ambohimangakely a, tout de suite, ouvert son enquête. Celle –ci a révélé que l’enfant était bel et bien emmené à l’HJRA. Mais cela était fait selon la recommandation du Centre de Santé d’Ambohimanambola qui a vu la complication de sa plaie. Une complication qui a commencé après sa première circoncision le 15 mai 2019. Le 25 juillet, il a dû subir une deuxième opération à cause d’une anomalie.
T.M.