
La lenteur de la réfection des routes et de travaux routiers dans certains quartiers d’Antananarivo ville amplifient l’intensité des embouteillages dans les quartiers et arrondissements concernés.
Citons par exemple le cas du quartier d’Ampasika aux 67ha où une portion de la route jouxtant le Boulevard de l’Europe est en réfection depuis plus de deux mois (pour ne pas dire 3) pour cause de réparation et d’assainissement de pompes d’eau. Certes, les travaux sont nécessaires pour atténuer ou éliminer les odeurs nauséabondes et insupportables causées par les pompes endommagées ; toutefois, ils handicapent le quotidien des usagers de cette route. Ils sont en effet obligés de faire des détours, d’où les embouteillages monstres. Un ingénieur en travaux publics et génie civil affirme : « En améliorant les moyens logistiques, techniques et financiers, la réfection des routes prendrait un mois tout au plus. Pour éviter les embouteillages monstres durant l’heure de pointe, les travaux peuvent par exemple être effectués la nuit. Seulement, il faut revoir à la hausse la qualité des moyens techniques nécessaires (lumière, etc.) mis en œuvre. »
Aspect humain et urbain. N’oublions pas non plus l’aspect humain de la chose, le « travail de nuit » de ces braves ouvriers doit être majoré, si ce n’est déjà le cas. Deux autres cas sont à signaler. Celui d’Antsakaviro et Ampahibe sur la route circulaire, un axe dont les embouteillages constituent le lot quotidien des usagers. Et l’autre au niveau d’Andranomena (arrêt 194) menant vers Ambatolampy qui contraint les taxis-be censés emprunter cette route à faire des détours, au détriment des usagers et de la fluidité de la circulation. Notons par ailleurs que pour une meilleure organisation urbaine, la coordination doit être améliorée, ceci pour éviter l’intensification simultanée des embouteillages monstres aux quatre coins de la ville.
Luz Razafimbelo