Des jeux éducatifs pour améliorer l’esprit de créativité des élèves des écoles primaires publiques (EPP), des collèges d’enseignement général (CEG), et des lycées publics. Ressemblant aux scrabbles, ils ont été créés pour inciter davantage les enseignants et leurs élèves à maîtriser la langue maternelle et le Français. Les 114 écoles de la Cisco Tana-ville ont ainsi bénéficié de ces matériels didactiques qui sont au nombre de 20 000 au total. Mais 5 400 d’entre eux ont été offerts gratuitement à ces écoles. En fait, ces jeux éducatifs dont le nom en malgache est «Sokerambolana», ont été créés par le Dr Mathilde Déverchin Rakotozafy, avec l’aide de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), et le ministère de l’Education Nationale (MEN). Ayant un Doctorat d’Etat en Linguistique appliquée, Sciences Sociales, celle-ci attache un grand intérêt aux activités de recherche en linguistique appliquée. Ce qui explique entre autres, la création de ce jeu. Ces matériels existent en deux langues: Malgache et Français. La cérémonie de remise officielle de ces jeux a eu lieu hier, à la salle amphithéâtre du LJJR Analakely, en présence du directeur général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA), le Dr Todisoa Andriamampandry, et du Chef Cisco Tana ville, Ramasy Hary Soa Rakotozafy. Une occasion pour le DGEFA d’adresser ses vifs remerciements aux donateurs.
274 millions Ar. Le Dr Todisoa Andriamampandry n’a pas manqué de rappeler les nombreuses réalisations du ministère de tutelle en 2015, entre autres, la dotation des Tv numériques et des panneaux solaires pour les écoles. «Et le MEN compte également construire 200 nouvelles salles de classe pour cette année dans tout Madagascar. Sans oublier la nouvelle vague de recrutement qui fera des 10 000 autres maîtres FRAM des fonctionnaires, d’une manière transparente», dit-il. Hier à la même occasion s’est tenue la remise officielle de l’allègement parental d’une valeur de 274 millions d’Ar pour les 8 Cisco de Tana ville, résultat de la collaboration fructueuse avec l’Office National des Ecoles Privées (ONEP).
Arnaud R.
