
Comme il fallait s’y attendre, la gestion de l’enveloppe de 200 millions d’ariary engendre des frustrations au niveau de certains districts. Certains députés qui président le Comité Local de Développement (CLD) dictent leur loi dans la répartition de ce budget qui devrait être utilisé pour la construction d’infrastructures au niveau de leur circonscription. C’est le cas du district de Betroka où la majorité des maires a dénoncé les décisions du député Nicolas Randrianasolo qui, selon eux, a fait primer son intérêt personnel sur l’intérêt de la population locale. A noter que pour un district à deux députés, le système de la présidence tournante est adopté.
Outil de propagande. Pour certains élus, la gestion de cette enveloppe de 200 millions d’ariary par district et par an est devenue un outil de propagande à la fois pour leur personne et leur parti politique. Des députés sont tentés de ne financer que des actions qui leur permettent d’assurer leur prochain mandat. A rappeler que le comité Local de développement est composé des députés, des maires, des conseillers municipaux et communaux, du chef de district ainsi que des représentants des services techniques sur place.
R.Eugène