Et de neuf pour la conseillère municipale Clémence Raharinirina. Pour aujourd’hui, elle aura à répondre pour atteinte à la sûreté de l’État à la suite d’une manifestation sans autorisation des taximen dont elle est la présidente de l’association. Elle trouve le ministère public comme partie civile. Ce n’est pas tout puisque la dame de fer est aussi poursuivie pour diffamation via le réseau social. Sur cette affaire, la partie civile est constituée d’une autre conseillère municipale en la personne de Lalatiana Ravololomanana. Outre Clémence Rahanirina, d’autres conseillers municipaux sont sur le banc des accusés. Lily Rafaralahy et cinq autres issus du parti politique de l’opposition figurent dans la liste. Depuis qu’elle critique l’administration communale, Clémence est devenue une habituée du tribunal et des interrogatoires de la police judiciaire. Elle détient certes le record des frasques judiciaires dont parfois les plaignants se cachent sous le titre de l’État ou du ministère public. À l’allure où vont les choses, son nom serait en passe d’être éligible dans le guiness book des plaintes judiciaires…
D.R
