Les partis politiques ont terminé l’atelier de réflexion organisé par la Ceni et l’OIF sans avoir adopté et signé le Code de Bonne Conduite. En effet, d’après les politiciens présents, « l’élaboration de ce code ne pourrait s’effectuer en deux jours » dans la mesure où leurs recommandations sont disparates. Durant les deux jours, ils ont retenu que l’éthique est fortement indispensable en politique. Selon l’ancien DG du Samifin, Jean-Claude Razaranaina, « l’absence d’éthique est due à la pluralité des partis politiques. Je ne dis pas qu’il faudrait radier quelques-uns, mais il faut regrouper ceux qui partagent les mêmes convictions ». Lalatiana Ravololomanana a appuyé ces dires : « il faut passer à l’identification de la conviction pour éviter le retournement sans cesse de la veste ».
Recommandations. Un calendrier qui prévoit la tenue des prochaines rencontres entre les partis politiques sera établi. Ces rencontres viseront à perfectionner la rédaction du code, mais également forment un préalable à la concertation nationale qui se tiendra ultérieurement. D’après les explications de la Ceni, « l’ensemble des recommandations constitueront l’ossature de la résolution exposée lors de cette concertation nationale. De surcroît, les partis politiques procèderont à la validation puis à l’engagement solennel ». Mais d’après toujours les explications de la commission, « nous sommes toujours au stade de la collecte d’idées ».
Aina Bovel