
Les 19 candidats partisans de la conférence souveraine envisagent de descendre dans la rue si…
Le Collectif des candidats qui a organisé jeudi dernier une conférence souveraine au CCI Ivato n’est pas prêt à abandonner son combat. Hier, les 20 candidats engagés dans ce combat se sont réunis au QG du candidat Tabera Randriamanantsoa. Une réunion à l’issue de laquelle, ils ont décidé de programmer pour demain un meeting dans la Capitale si aucune réponse ne sera donnée à leur ultimatum de 72 heures qui expire ce jour à 12h. « Les candidats membres du Collectif vont se réunir aujourd’hui au domicile du candidat Didier Ratsiraka à Mangarivotra Faravohitra. Une conférence de presse sera organisée après cette rencontre. Si les autorités compétentes donnent aujourd’hui avant 12h une suite favorable à nos revendications, le meeting prévu pour demain sera annulé. », a fait savoir hier soir le candidat Tabera Randriamanantsoa. Avant de rappeler : « Nous avons été reçus par le président de la République par intérim Rivo Rakotovao à son bureau à Ambohitsorohitra. Il nous a promis qu’il allait réunir dans le délai de 72 heures les Chefs des Institutions ou des organes concernés par la mise en œuvre de la convention nationale souveraine qui réclame la réouverture de la liste électorale en vue de redresser les anomalies constatées, et la mise en place d’une Cour Electorale Spéciale à la place de l’actuelle HCC. »
Campagne émaillée d’actes de violence. En attendant aujourd’hui le dénouement de cet ultimatum de 72 heures, certains des candidats qui ont signé la convention nationale souveraine continuent de mener campagne. « Ils mènent campagne pour la sensibilisation de la population sur la résolution de la conférence souveraine, et non pour l’élection présidentielle de 07 novembre. C’est parce que nous nous sommes convenus d’arrêter notre campagne électorale. Nous voulons être logiques envers nous-mêmes. », a précisé le candidat Tabera Randriamanantsoa. Pour les autres candidats, ils continuent de sillonner l’île. Force est cependant de constater que, cette campagne est émaillée ces derniers jours d’actes de violence, notamment dans la Capitale. Les partisans des candidats se versent dans des provocations. Une situation qui semble justifier les inquiétudes des candidats membres du Collectif. En tout cas, il ne reste plus qu’une semaine pour les candidats de convaincre les électeurs sur leurs programmes. Une semaine durant laquelle on peut s’attendre à tout. Jusqu’ici, les trois candidats considérés comme grands favoris de la course à la magistrature suprême occupent le terrain. Et ils ne ménagent pas leurs efforts en vue du 1er tour du 07 novembre. Il n’y aura que deux candidats qui seront autorisés à s’affronter aux finales du 19 décembre.
R. Eugène