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dimanche, juin 22, 2025
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Comme le sigle l’indique, le TGV est un Train à Grande Vitesse. Bouleversant le « moramora » malgache qui va à un train de sénateur, c’est-à-dire à l’allure d’un membre du Sénat de la Rome Antique, dont la dignité imposait une démarche lente et solennelle. Du Train de sénateur au TGV Outre son caractère budgétivore, c’est peut-être aussi son manque d’… entrain qui a amené le Tanora malaGasy Vonona (TGV) à vouloir rayer à terme le Sénat de la carte des institutions de la Quatrième République. En attendant d’y parvenir, il a réduit la consommation du train de sénateur. Bloqué du… coût en gare d’Anosikely à cause de l’insuffisance de carburant. Ne pouvant ou ne voulant (le résultat est le même) suivre la vitesse du président de la République qui n’est pas du genre à laisser le temps au temps. En témoigne la reconduction du Premier ministre Christian Ntsay 24 heures seulement après sa démission et celle de son gouvernement. Le TGV avait enclenché la même vitesse en nommant le premier PM de son quinquennat le 21 janvier 2019, soit au surlendemain de son investiture du 19 janvier dernier. On se souvient que son prédécesseur avait mis deux mois et demi après son entrée en fonction le 25 janvier 2014 pour nommer son PM le 11 avril de la même année. Un signe annonciateur pour Kolo Roger qui avait démissionné 9 mois plus tard et pris par la suite le train des sénateurs. Passage éclair également au palais de Mahazoarivo pour son successeur Jean Ravelonarivo avec un bail de 15 mois. Non renouvelable car il y avait un autre locataire, en la personne de Mahafaly Olivier, le « tompon’ny la clé » jusqu’au 4 juin 2018. En somme, le Palais de Mahazoarivo a connu trois locataires en l’espace de 4 ans et demi. Ce qui était plus ou moins source d’instabilité pour le régime de Rajaonarimpianina, qui devait de surcroît démissionner de son poste, 60 jours avant la date du scrutin présidentiel, pour cause de candidature. La suite, on la connaît. Il n’y a pas eu de deuxième mandat ni de quatrième PM pour l’ex-numéro Un des Cravates bleues. Le président aux trois PM était arrivé en troisième position dans la course à la magistrature suprême, dont le vainqueur ne compte jusqu’ici qu’un seul Premier ministre, par souci sans doute de stabilité et de continuité. R. O

Comme le sigle l’indique, le TGV est un Train à Grande Vitesse. Bouleversant le « moramora » malgache qui va à un train de sénateur, c’est-à-dire à l’allure d’un membre du Sénat de la Rome Antique, dont la dignité imposait une démarche lente et solennelle.

Du Train de sénateur au TGV

Outre son caractère budgétivore, c’est peut-être aussi son manque d’… entrain qui a amené le Tanora malaGasy Vonona (TGV) à vouloir rayer à terme le Sénat de la carte des institutions de la Quatrième République. En attendant d’y parvenir, il a réduit la consommation du train de sénateur. Bloqué du… coût en gare d’Anosikely à cause de l’insuffisance de carburant. Ne pouvant ou ne voulant (le résultat est le même) suivre la vitesse du président de la République qui n’est pas du genre à laisser le temps au temps. En témoigne la reconduction du Premier ministre Christian Ntsay 24 heures seulement après sa démission et celle de son gouvernement. Le TGV avait enclenché la même vitesse en nommant le premier PM de son quinquennat le 21 janvier 2019, soit au surlendemain de son investiture du 19 janvier dernier. On se souvient que son prédécesseur avait mis deux mois et demi après son entrée en fonction le 25 janvier 2014 pour nommer son PM le 11 avril de la même année. Un signe annonciateur pour Kolo Roger qui avait démissionné 9 mois plus tard et pris par la suite le train des sénateurs. Passage éclair également au palais de Mahazoarivo pour son successeur Jean Ravelonarivo avec un bail de 15 mois. Non renouvelable car il y avait un autre locataire, en la personne de Mahafaly Olivier, le « tompon’ny la clé » jusqu’au 4 juin 2018. En somme, le Palais de Mahazoarivo a connu trois locataires en l’espace de 4 ans et demi. Ce qui était plus ou moins source d’instabilité pour le régime de Rajaonarimpianina, qui devait de surcroît démissionner de son poste, 60 jours avant la date du scrutin présidentiel, pour cause de candidature. La suite, on la connaît. Il n’y a pas eu de deuxième mandat ni de quatrième PM pour l’ex-numéro Un des Cravates bleues. Le président aux trois PM était arrivé en troisième position dans la course à la magistrature suprême, dont le vainqueur ne compte jusqu’ici qu’un seul Premier ministre, par souci sans doute de stabilité et de continuité.

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