La commémoration du 53ème anniversaire des événements du 13 mai 1972 s’est déroulée dans une ambiance quelque peu électrique. En effet, le lundi 12 mai, le préfet d’Antananarivo, le général Ravelonarivo, a annoncé que tout rassemblement non-autorisé serait interdit et que « seule l’association Hetsika 72 a sollicité l’autorisation de la préfecture ». Une fois sur les lieux, seuls 20 membres de l’association ont été autorisés à déposer les gerbes de fleurs à la mémoire des victimes de l’événement. Un geste tout à fait dommageable selon les observateurs, qui condamnent une fois de plus la décision du préfet d’Antananarivo. Même les simples citoyens n’ont pas eu le droit d’accéder à la Place du 13 mai. Par ailleurs, le Hetsika 72 comptait 40 membres présents sur les lieux, les éléments des Forces de l’ordre étaient 4 voire 5 fois plus qu’eux.
Julien R.
Pourquoi confondre un élan commémoratif à une manifestation revendicative?
Sans commune mesure! dirait le naïf.
Sauf par manque de compréhension du sens de l’histoire, de bon sens et d’ acuité. Par confiscation et abâtardissement….
La commémoration d’ une date ne peut être confondue à un nom de baptême de la place de l’Hôtel de ville de la capitale.
Le sens du respect reste à promouvoir! au nom des combattants morts pour la Nation.