A trois mois de la tenue des communales, la CENI se mobilise pour que ces élections se déroulent dans les normes. Elle a établi un chronogramme précis et s’il est respecté, une nouvelle étape dans le rétablissement de l’état de droit aura été franchie. Après les présidentielles et les législatives, ce scrutin est un chaînon essentiel dans le processus démocratique. Le maire n’est plus assujetti à l’autorité du ministère de l’Intérieur et dispose d’une véritable autonomie administrative. Il est à l’écoute des préoccupations de ses administrés et gère au mieux le budget dont il dispose.
Communales : le compte à rebours a commencé
Le compte à rebours a donc commencé. Le dépôt des candidatures auprès des OVEC (organe de vérification et d’enregistrement des candidatures) commence jeudi prochain à partir de 9 h et ce jusqu’au 12 septembre à 17h. Les candidats ont un peu moins de quinze jours pour déposer leur dossier. Leur examen durera jusqu’au 24 septembre. Les listes établis par l’OVEC sortiront dans la foulée, mais des recours pourront être faits si nécessaires. Puis l’impression des bulletins va commencer. Leur acheminement vers les bureaux de vote se fera jusqu’au 04 novembre. La campagne électorale se déroulera du 06 novembre à 6h du matin au 25 novembre à minuit. La révision des listes électorales n’a pas été faite, mais certains électeurs ayant voté à l’élection présidentielle n’y figurent plus. La CENI envisage donc d’avoir recours aux ordonnances du tribunal pour les réintégrer. La bataille électorale qui s’annonce risque d’être assez tendue car l’enjeu tant pour le pouvoir que l’opposition est important. Dans les grandes villes, on verra plusieurs candidats en lice. A Antananarivo, les grandes manœuvres ont déjà commencé. On ne sait pas encore qui se présentera sous les couleurs du TIM, mais il sera le candidat à vaincre par tous ses adversaires.
Patrice RABE