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mardi, mai 13, 2025
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Communales : Propagande sur fond d’anarchie à Tana

Le futur locataire de l’Hôtel de Ville aura une vue d’ensemble des problèmes de la capitale.
Le futur locataire de l’Hôtel de Ville aura une vue d’ensemble des problèmes de la capitale.

La campagne électorale bat son plein dans la capitale où les rues et trottoirs sont également tout plein de marchands.

Les vendeurs à la sauvette ne se sauvent plus à la vue des gros bras de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) qui ont d’ailleurs quasiment disparu de la circulation. C’est l’anarchie jusqu’à l’élection du premier magistrat de la Ville qui aura fort à faire en matière de rétablissement de l’ordre et d’assainissement.

Clientélisme. En attendant le nouveau maire élu de la capitale, les vendeurs d’articles neufs « made in China » et/ou de friperies importées d’Europe, d’Australie et d’autres pays, ont compris qu’ils peuvent être tranquilles durant la propagande. Clientélisme politique oblige. C’est la trêve électorale pour les marchands de tout et de rien. Y compris pour les revendeurs de véhicules qui accaparent tôt le matin et pour toute la journée, les parkings en centre ville. Au détriment des autres usagers qui ne peuvent pas arriver avant les « mpibizina ». Ces derniers pensent du reste que les lieux leur sont réservés à tel point que le dispatching des emplacements fait l’objet d’un accord tacite entre eux. C’est comme les trottoirs et îlots qui sont répartis de facto entre les différents « rayons » à ciel ouvert. C’est aussi à l’image des « garde la voiture » qui sont plutôt des « garde parking » surgissant d’on ne sait où dès qu’une voiture cherche une place pour se garer ou allume le moteur pour partir.

Recto verso. A l’atmosphère polluante provoquée par les pots d’échappement, se mélangent les odeurs pestilentielles des « urinoirs » en plein air. Voire en pleine aire de stationnement où les voitures servent de paravent, côté verso ou recto… C’est selon. Surtout en cette période hivernale où certains et certaines n’ont pas froid aux yeux pour faire leurs besoins partout sauf dans les toilettes publiques où c’est souvent la queue, quand la « Madame Pipi » de service n’a pas tout simplement de quoi rendre la monnaie, faute de pièces. Obligeant les gens à faire l’appoint sinon à donner un pourboire forcé de 50 Ar qui est l’équivalent de la prestation pour l’urinoir. Face à cette situation de m…, gare à celui ou à celle qui ne regarde pas où il met les pieds. Pour ne citer que le trottoir longeant l’entrée du tunnel d’Ambohidahy côté rive …droite si on va direction Analakely. On a vite compris pourquoi les marchands ambulants n’ont pas squatté les lieux.

Problèmes. Même topo le long de l’Avenue de l’Indépendance où suite à des vols ou actes de vandalisme, les « dalles » désormais sans couvercle servent de fosse septique « outdoor » et tout à l’égout. Avec les 4 mis, les voleurs à la tire et pickpockets, les « mpibizina » en tous genres et de tout genre, les embouteillages… le futur locataire de l’Hôtel de Ville pourra avoir une vue d’ensemble des mille et un problèmes de la capitale du haut de la fenêtre de son bureau. Après avoir fait le plein de promesses pendant la campagne, le maire ou la mairesse risque d’en avoir plein la gueule et les bottes.

R. O

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