Les souhaits exprimés par des députés désireux de voir certains d’entre eux faire partie du gouvernement après la nomination du premier ministre, ont marqué cette fin de semaine sur le plan politique. Certaines demandes se font même de manière pressante et mettent plutôt mal à l’aise avec leur connotation régionaliste. Néanmoins, le dernier mot revient au chef de l’état et le choix sec fera sans pression d’aucune sorte . Il ne sera guidé que par l’intérêt supérieur de la Nation.
Composition du gouvernement : le jeu est ouvert
C’est bien le président de la république qui est le maître de la situation. La reconduction de Christian Ntsay était attendue. Il n’y a eu aucune discussion dans les hautes sphères de l’état tant elle paraissait évidente. La composition du nouveau gouvernement ne devrait pas être annoncée de sitôt. Elle pose plus de problèmes à cause des souhaits émis par les députés., néanmoins le chef de l’Etat n’entend pas se précipiter et semble vouloir prendre son temps. Il a certainement déjà en tête l’ossature de ce gouvernement. Il doit, avec le premier ministre, constituer une équipe capable de mener à bien le programme de développement contenu dans l’IEM. Les parlementaires se font pressants, mais ils ne peuvent rien imposer. Ils vont devoir ronger leur frein car le chef de l’état est parti à l’île Maurice soutenir nos représentants aux jeux des îles. Les supputations vont donc aller bon train jusqu’à son retour. Il doit certainement envisager tous les cas de figure, mais tel qu’on le connaît, il décidera en toute sérénité. L’annonce sera faite au moment voulu et elle ne souffrira aucune discussion. La question est de deviner la configuration de ce nouveau gouvernement : s’agira-t-il d’un gouvernement de techniciens ou comptera-t-il une part importante d’ hommes politiques ? En attendant, le jeu est ouvert ;
Patrice RABE