
La confédération nationale syndicale SEMPAMA ou « Sendikan’ny Mpampianatra Mpanabe Eto Madagasikara » vient de rendre public une proposition de décret portant statut des enseignants relevant du ministère de l’Éducation nationale.
« Si le contenu de la proposition du décret que nous avançons actuellement est pris en compte et les revendications satisfaites, nous pouvons affirmer que le pays ne connaîtra plus le problème actuel ». Ce sont là les propos de Claude Raharovoatra, président de la Confédération nationale syndicale SEMPAMA lors d’une conférence de presse organisée à Ampefiloha hier. Propos qui résument les «énièmes revendications des syndicats des enseignants» selon toujours Claude Raharovoatra Profitant de l’occasion, le président de la confédération nationale syndicale Sempama de rappeler que l’enseignement technique dispose déjà d’une loi – N°95-039 du 2 février 1996 – portant statut des formateurs de la formation technique et professionnelle. « Une loi qui n’a jamais eu de décret d’application » a déploré le président national syndical SEMPAMA. Avec ses 45 articles, la proposition de décret voudrait donc améliorer les conditions de travail des enseignants relevant du ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, dans son article 6, la proposition met l’accent sur l’importance du reclassement des enseignants. La mise en place d’un statut spécial des directeurs d’établissement scolaire fait également partie des propositions avancées par la confédération. « Nous avons vu des nouvelles recrues, des agents stagiaires, mais qui ont été nommés directeur d’établissement. Ce qui est déplorable vis-à-vis des agents qui ont des dizaines d’années de service au compteur » a renchéri Claude Raharovoatra.
Améliorations. D’autres propositions font également partie de la liste. Il s’agit entre autres d’articles relatifs à la classification des enseignants des établissements publics. « Nous voulons restaurer les classes des enseignants. À cet effet, les enseignants du lycée seront appelés des professeurs certifiés. Il y aura des maîtres et maîtresses d’écoles et des professeurs de collège » a expliqué Claude Raharovoatra. Par ailleurs, les membres de la confédération nationale syndicale SEMPAMA a mis l’accent sur les diverses indemnités que l’État doit octroyer aux enseignants. « Nous avons fixé l’indemnité de risque à 200.000 ariary, l’indemnité de logement à 300.000 ar. Outre le fait que nous avons décidé que la hausse des indemnités devrait être proportionnelle au coût de la vie, nous estimons que les enseignants retraités devraient bénéficier des indemnités ». La proposition de décret portant statut des enseignants relevant du ministère de l’Éducation nationale se veut de résoudre le problème de l’enseignement actuellement. C’est- à- dire, une amélioration du système éducatif par l’amélioration des conditions de travail des enseignants.
José Belalahy