
La mise en œuvre de son éventuelle résolution ne souffrira d’aucune difficulté selon ses organisateurs.
« Il n’y aura pas de coup d’Etat ! », affirme Tabera Randriamanantsoa, l’un des 25 candidats qui ont signé un accord politique à Nanisana et qui organisent aujourd’hui une conférence souveraine au CCI Ivato. D’après lui, il faut avancer malgré les obstacles. « Je pense que personne ne cautionne les anomalies dans la liste électorale. Nous nous battons pour une liste électorale crédible et fiable. Nous nous battons pour un juge constitutionnel impartial. », précise-t-il. Tabera Randriamanantsoa a fait savoir hier dans la soirée que le nombre des participants à la conférence souveraine d’aujourd’hui a connu une hausse, de 1.200 à 1.500. « Il n’y a rien d’illégal dans l’organisation de cette conférence souveraine. C’est notre droit en tant que candidat à l’élection présidentielle. D’ailleurs, cette conférence souveraine va se dérouler dans un endroit privé. », réitère Tabera Randriamanantsoa. On a appris hier qu’outre les invitations distribuées aux participants particulièrement ciblés dont ceux issus de la société politique, religieuse et civile, les simples citoyens sont également invités à participer à cette conférence souveraine qui débutera à 9h au CCI Ivato.
Force exécutoire. Si le président de la République par intérim Rivo Rakotovao et le Premier ministre Ntsay christian s’opposent aux tentatives de report de l’élection du 07 novembre, le Collectif des 25 candidats persiste sur le fait qu’une élection biaisée à l’avance conduirait à une grave crise postélectorale. Malgré la détermination des candidats signataires de l’accord politique de Nanisana, on s’interroge sur la force exécutoire de l’éventuelle résolution qui sera adoptée ce jour au CCI Ivato. « Nous savons déjà comment mettre en œuvre les décisions qui seront prises par les participants à la conférence souveraine. Comme son nom l’indique, la conférence est souveraine. », prévient Tabera Randriamanantsoa. A rappeler que les 25 candidats signataires de l’accord politique n’ont pas réclamé le report de l’élection présidentielle du 07 novembre. Ils ont par contre revendiqué la réouverture de la liste électorale, la mise en place d’une Cour électorale spéciale à la place de la HCC et la tenue d’une conférence souveraine. « Je ne vois pas où est le problème dans tout ça. », souligne Tabera Randriamanantsoa.
R.Eugène