La course-poursuite continue entre les transporteurs et la compagnie d’assurance MAMA. Suite à la récente déclaration de la compagnie d’assurance MAMA comme quoi, les déclarations faites par les transporteurs ne sont que des diffamations, ces derniers ont convié les journalistes pour présenter les preuves qu’ils ont en main afin de prouver leurs dires. « Il existe des preuves et nous vous les présentons ici ; une seule personne sur les six censées représenter les transporteurs au sein du conseil d’administration de la compagnie d’assurance MAMA remplit les conditions requises selon la charte des membres de cette société ! » a déclaré d’emblée Clémence Raharinirina. « Des personnes qui ne disposent même pas de véhicules et qui se disent représenter les transporteurs au sein du conseil », a-t-elle dit avec un air moqueur. Effectivement, elle nous a montré les papiers y afférents, des documents qui attesteraient que ces personnes ne sont pas en possession de véhicules de transport en commun.
De la corruption. Outre ces preuves, les transporteurs ont également évoqué les cas de corruption au sein de MAMA. « De nombreux membres du conseil d’administration sont issus de la même famille, le membre actuel qui se prénomme Christian n’est autre que le neveu de l’ancien membre du CA, monsieur Alphonse Richard. », a dit madame Raharinirina. Apparemment, plusieurs cas du même genre peuvent être observés auprès de cette compagnie d’assurance.
Un délai d’une semaine. De ce fait, les transporteurs renforcent leur demande, c’est-à-dire la démission des membres du conseil d’administration nouvellement élus. « Nous allons envoyer des lettres de réclamation à tous les responsables », a confié Clémence Raharinirina. « Nous accordons un délai d’une semaine aux membres actuels du CA de MAMA pour remettre leurs démissions car cette lutte ne prendra fin que le jour où cette situation sera réglée ! », ont annoncé les transporteurs.
Anja RANDRIAMAHEFA