
Ces derniers temps, l’insécurité a connu des tournures inquiétantes. Assassinat d’une élue, meurtre atroce de ressortissants étrangers, massacre en pleine rue, vols à domicile. En ville comme à la campagne, la situation se dégrade.
L’insécurité prend une tournure alarmante dans plusieurs localités du pays, obligeant les ministres en charge de la sécurité à redoubler d’efforts pour renverser la situation. Alors que le Sud du pays a été frappé par un sinistre, c’est l’insécurité qui s’impose comme un sujet brûlant devant être débattu aujourd’hui en conseil des ministres à Mahajanga. Face à la recrudescence des meurtres, des vols et du banditisme, l’attente d’actions concrètes de la part du gouvernement est à son comble. Il y a seulement deux jours, un meurtre en pleine rue à Toamasina a provoqué l’indignation. Un jeune homme de 23 ans a été froidement abattu par 2 individus dans les rues de la ville, suscitant émotion et colère sur les réseaux sociaux. Les habitants et originaires de Toamasina multiplient les appels à une réaction ferme des autorités. Le chanteur Shyn appelle à stopper la violence. L’artiste Ljo, originaire de la ville, s’est exprimé avec force. « Ne faut-il pas trouver rapidement une solution à ces meurtres à Toamasina ? », a-t-il martelé. Un cri du cœur qui met en évidence une insécurité grandissante et un besoin urgent de réponse. La semaine dernière, un home-jacking à Ambodiafontsy Ampitatafika a aussi fait jaser.
Il y a deux semaines, le meurtre d’une élue dans la commune rurale de Mangatamboahangy, dans des circonstances encore troubles, a accentué l’inquiétude générale sur la situation sécuritaire dans le pays. La mort tragique de cette jeune maire, issue de la majorité présidentielle, met en lumière une insécurité qui ne semble épargner personne, y compris les dépositaires de l’autorité publique. Et ce malgré les promesses tenues en haut lieu par les dirigeants pour promouvoir la quiétude dans le pays. Jusqu’à présent, les autorités s’abstiennent à apporter la lumière sur ce crime odieux qui a coûté la vie d’une jeune maire engagée pour le développement de sa riche ville de Mangatamboahangy dans le district d’Ambatofinandrahana. Qui sont les cerveaux ? Quels sont les mobiles de ce crime ? Autant de questions que de réponses entourent cette affaire. Alors que le président du Sénat, Richard Ravalomanana, a soutenu que « ce meurtre a été bien planifié, un coup préparé », l’opinion publique attend des éclaircissements de la part des autorités sur cette affaire qui a fait sombrer le tout Amoron’i Mania. L’enquête est toujours en cours avec les arrestations qui ont été déjà faites par les forces de l’ordre. Mais les véritables cerveaux restent toujours inconnus faute d’avoir une communication officielle sur cette question.
Deux humanitaires
L’attention est donc braquée sur les ministres en charge de la sécurité pour redresser la situation qui commence à connaître une tournure inquiétante. La restriction sur le port des vêtements militaires n’a pas encore porté ses fruits car, en scrutant les vidéos qui circulent, tous ces bandits qui ont fait parler d’eux n’ont visiblement pas mis ces accoutrements au moment des faits. Les autorités pourraient alors resserrer les vis puisque l’insécurité a également fait parler du pays au-delà de nos frontières avec le meurtre atroce de deux étrangers à Moramanga. Les 2 ressortissants coréens âgés de 88 ans et de 58 ans ont été tués froidement par des bandits qui ont attaqué leur domicile à Moramanga. L’affaire a fait réagir le gouvernement coréen lequel, selon la presse coréenne, a exhorté les forces de l’ordre malgaches à mener des « enquêtes rapides » sur l’attaque. L’affaire n’a pas été ignorée par la presse coréenne et l’image du pays a été incontestablement atteinte suite à cet évènement qui a ôté la vie de deux humanitaires coréens.
Rija R.
IL est où Rainilainga et son 6ème Dan de karaté MORA ?
C’est comme ça que on attire les touristes entre autre.