« Le président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste 60 jours avant la date du scrutin présidentiel. Dans ce cas, le président du Sénat exerce les attributions présidentielles courantes jusqu’à l’investiture du nouveau président ». Ces dispositions de l’article 46 alinéa 2 de la Constitution posent problème pour le régime HVM qui ne fait visiblement pas confiance à l’actuel président du Sénat pour exercer « les attributions présidentielles courantes » au lendemain de la démission du président candidat.
Référendum. Ce qui pourrait expliquer la nomination à Anosikely de Rivo Rakotovao qui est appelé probablement à remplacer Honoré Rakotomanana sur le perchoir de la Chambre haute lors de la présente session ordinaire. Force est alors de se demander si le projet de révision de la Constitution est en « stand by », puisque le pouvoir n’aurait plus rien à craindre avec la possible accession du numéro Un du HVM à la présidence du Sénat ou s’il n’est pas sûr de la victoire du Oui à un éventuel référendum constitutionnel.
R. O