Le gendarme des comptes publics est chouchouté par les partenaires financiers après avoir sorti plusieurs rapports sur la gestion des fonds publics.
La Cour des comptes a la cote auprès des partenaires techniques et financiers. Ces bailleurs qui participent à faire tourner la machine saluent les initiatives de la Cour des comptes d’inspecter les comptes publics et le budget de l’Etat, et de publier, par la suite, les résultats des enquêtes. De ce fait, cette juridiction est ovationnée. Hier, l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois, est venu rencontrer le président de la Cour des comptes, Jean de Dieu Rakotondramihamina, à son bureau à Anosy pour le « féliciter du prix de champion de la lutte contre la corruption » que ce dernier a reçu récemment du gouvernement américain. Une distinction qui a prouvé sa reconnaissance aux initiatives de la Cour des comptes.
Transparence
Les écarts dans le respect de l’orthodoxie financière ainsi que les anomalies et les malversations sont donc publiés par cette juridiction à travers ses rapports qui sont rendus publics chaque année. Et dans un contexte où la transparence est en crise, la corruption décriée de partout, la Cour des comptes a su tirer son épingle du jeu pour attirer l’attention des partenaires techniques et financiers. La juridiction a ainsi séduit par ses qualités et ses griffes. Elle peut alors bénéficier d’autres soutiens de ses partenaires. Lors de la rencontre d’hier, l’ambassadeur français a par la même occasion abordé la « coopération à venir » entre cette juridiction malgache et la Cour des comptes françaises.
Fonds covid
Récemment, les rapports de la Cour des comptes et du tribunal financier sur les comptes du budget général et ceux des collectivités territoriales décentralisées ont été, une fois de plus, bien accueillis au niveau des bailleurs de fonds qui espéraient de la partie malgache l’utilisation à bon escient des fonds versés. Certaines malversations ont été dévoilées, comme celles qui ont beaucoup miné les fonds dédiés à la lutte contre la covid-19 en 2020. Confusion de responsabilité, abus de paiement en espèces, suspicion de conflits d’intérêts, paiement sans pièces justificatives, paiement d’indemnités pour des personnes déclarées « faux positifs » à la Covid, double facturation. Telles ont été, entre autres, les irrégularités relevées par la Cour des Comptes dont le rapport qui a été rendu public le mercredi 17 février de cette année fait état de la gabegie qui a régné dans la gestion des fonds Covid-19.
Auteurs
Toutefois, les sanctions tardaient à tomber pour les voleurs en col blanc qui ont fait main basse sur la caisse publique. Dans leurs différents rapports, la Cour des comptes a partagé les origines des irrégularités et justifie les manquements aux textes en vigueur. Les responsabilités sont mises en exergue dans les rapports de la juridiction. Mais les auteurs des malversations ne sont, jusqu’à présent, pas inquiétés d’une possibilité de poursuite judiciaire. Ils ont siphonné la caisse publique et continuent de se pavaner dans les salons feutrés des institutions. Les centaines de pages qui découlent des mois de travail d’audit menés par les juges de la Cour des comptes et ceux des tribunaux financiers restent en effet lettre morte.
Rija R.
Conclusion :
l’Etat malagasy …un pseudo état de droit en faillite …encensé par les partenaires financiers , dont La France.
Objectif :
Continuez comme ça , vous êtes sur la bonne voie du… non-développement …jusqu’à…
Être bon comptable des biens publics en mode expert mérite d’être mentionné sans emphase et situé à sa juste place d’honneur.
A moins d’être un peu bigleux ou chemineaux, toutes instances confondues ne peuvent pas avoir tout faux ensemble pour apprécier le parcours établi.
Que l’intégrité soit la règle et reste une constante.
Le Malagasy se reconnaîtra dans du: »volamena latsaka ambovo »… Désolé.
TU divagues comme d’habitude pauvre enfoiré vendu . On cause orthodoxie financière et mauvaise gouvernance mais ta petite cervelle ne pense qu’à » noyer le poisson » . Et oui le maquereau est là pour mériter son minable salaire de » faux-jeton » auprès de son gourou !