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mercredi, juin 18, 2025
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Coupure d’électricité : La ville de Tanà dans le noir total pendant 4 heures

Les problèmes de délestage devraient être résolus, d’ici le mois de septembre, selon la Jirama. Mais de grands défis restent à faire pour atteindre cet objectif.

Plus de quatre heures de coupure d’électricité à Antananarivo, la nuit du samedi 10 au matin du 11 août dernier. Pour la Capitale qui est une ville de plus en plus active, les impacts d’une telle situation, sont considérables.

 Une coupure étrange ! Délestage ou problème technique ? Le résultat est le même chez les usagers, lorsque toute la ville se retrouve dans le noir. C’était hier très tôt, à partir de 02h 30 du matin, lorsque tous les quartiers de la Capitale étaient privés d’électricité. Depuis Tsimbazaza, Mahamasina, Ambanidia, Antanimena, Ankorondrano, Ambohimanarina, etc. toutes les zones que nous avons inspectées ont connu ce problème. Vers 03h10, la lumière sembla revenir, mais ce n’était que durant une petite fraction de seconde.  Un cas que les usagers connaissent très bien, avec les dégats que cela peut engendrer sur les appareils électroménagers. Finalement, l’électricité n’est revenue qu’à 06h42.

Peur sur la ville. Certes, presque l’ensemble des habitants de la ville d’Antananarivo sont en plein « sommeil », entre 02h30 et 06h42 du matin. Mais il faut noter que c’est aussi l’heure où l’insécurité est la plus menaçante, où les malfaiteurs sont les plus actifs, surtout si l’on parle d’attaque à main armée. Outre l’insécurité qui suscite la peur sur la ville, d’autres problèmes ont également été évoqués par les usagers. A cause d’un problème technique, certainement lié à cette perturbation d’approvisionnement en électricité, le tapis roulant à bagage de l’aéroport international d’Ivato était momentanément en panne, alors qu’il y avait une arrivée de vol. « Les touristes étaient un peu étonnés. D’abord, le tapis roulant ne fonctionnait pas convenablement à l’aéroport, mais ensuite, ils ont vu une ville dans le noir total, sans éclairage public  et sans électricité », nous a confié un témoin, qui figurait parmi ceux qui ne dormaient pas à l’heure de la coupure.

Causes. La semaine dernière, la Jirama a publié quelques communiqués laissant entendre la possibilité de coupures dans la Capitale. Parmi les derniers cas évoqués figurent le problème de transformateur grillé à Anosibe, ainsi que les travaux de réhabilitation et d’extension de routes, qui nécessitent les déplacements de certains éléments du réseau de distribution de la Jirama, comme c’est le cas du chantier à Ivandry. Par ailleurs, l’approvisionnement en eau potable devient également un vrai casse-tête, dans la Capitale. Selon les informations officielles, la forte croissance démographique à Antananarivo est à l’origine de l’insuffisance d’eaux. En effet, la station de la Jirama à Mandroseza ne dispose que d’une capacité de 230.000m3, alors que la demande actuelle de la ville de Tanà atteint déjà 330.000m3, soit un gap de 100.000m3 par jour. Une situation qui montre, une fois de plus, que la ville est saturée, et que les infrastructures actuellement en place ne peuvent plus répondre aux besoins de la population.A noter qu’un projet sera mené par la Jirama et son ministère de tutelle, en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI),  pour accroître la production d’eau potable dédiée aux habitants d’Antananarivo. Mais ce projet ne sera mis en œuvre qu’en 2020. En attendant, la société d’Etat mise sur les camions-citernes pour approvisionner les habitants des zones victimes de coupures d’eau.

Antsa R.

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