Consternation hier pour Lercia à l’issue d’un procès qui n’a pas pu se tenir faute de présence de la Banque des Mascareignes. Le procès d’hier aurait dû être le « remake » de celui du 31 août 2016 durant lequel les deux parties ont déjà plaidé leur cause au cours d’un débat contradictoire. « Le procès d’aujourd’hui n’a plus sa raison d’être. Suite à une demande de rétractation formulée par la Banque de Mascareignes, les deux parties ont déjà plaidé leur cause devant la Cour Suprême. Puisqu’il s’agit d’une procédure de référé, l’affaire a été mise en délibéré le jour même du procès, le 31 août, mais le verdict n’était pas sorti contrairement aux autres dossiers qui ont été jugés le même jour et par la même juridiction. C’est du jamais vu », dénonce Lercia. D’après lui, la Cour Suprême a ordonné hier un deuxième renvoi ferme (pour le 28 septembre) pour permettre au DG de la Banque des Mascareignes qui serait actuellement à l’extérieur, de comparaître.
Jusqu’au bout. « Je n’accepterai jamais qu’un deuxième procès ait lieu sur un même dossier et au niveau d’une même juridiction. Je demande qu’on ne salisse pas le nom de la Présidence dans cette affaire. Je demande à la Cour Suprême de sortir son verdict sur le procès du 31 août. Je lance un appel au ministre de tutelle à veiller au bon fonctionnement de la Justice», avertit Lercia qui clame sa victoire à l’issue du procès du 31 août. A rappeler que le tribunal de Première Instance de Toamasina a ordonné à la Banque des Mascareignes de payer la somme de 1 milliard d’ariary à Lercia. L’affaire remonte en 2013. Actuellement, la Banque des Mascareignes demande la rétractation d’une décision de la Cour d’Appel d’Antananarivo pour paralyser l’exécution de cette décision de justice. D’après Lercia, cette demande de rétractation ne doit pas avoir un effet suspensif. Ce qui n’est pas le cas.
R. Eugène
