
La recrudescence s’accélère. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 en une semaine dépasse maintenant la barre des 400.
Du 16 au 22 janvier 2021, 442 nouveaux cas ont été recensés (sur 2.969 personnes testées), si la semaine précédente, il en avait été enregistré presque une centaine de moins. Le dernier bilan hebdomadaire publié, hier, fait état par ailleurs de six nouveaux décès durant la même période du 16 au 22 janvier, portant ainsi à 279 le nombre de décès de la Covid-19 à Madagascar depuis le début de l’épidémie. Ces décès ont été enregistrés dans trois régions : Analamanga (3), Vakinankaratra (2) et Haute Matsiatra (1).
Les 442 nouveaux cas, quant à eux, sont localisés dans 12 régions à savoir :
Analamanga : 252
Haute Matsiatra : 60
Atsinanana : 55
Amoroni’ Mania : 31
Vakinankaratra : 12
Analanjirofo : 3
Vatovavy Fitovinany : 3
Atsimo-Andrefana : 11
Boeny : 6
Menabe : 4
Anosy : 2
SAVA : 2
On y ajoutera 1 cas importé.
Foyer. Ainsi, la région Analamanga reste le principal foyer de l’épidémie qui est en train de regagner du terrain. Actuellement, 534 cas actifs sont en cours de traitement dont 39 formes graves réparties dans cinq régions. La région Haute Matsiatra en compte le plus grand nombre avec 19 formes graves, suivie de la région Analamanga qui en compte 17. Le reste des formes graves se trouve dans l’Atsinanana, l’Analanjirofo et le Boeny avec une forme grave dans chacune de ces régions.
Au chapitre des guérisons, le dernier bilan hebdomadaire d’hier affiche 321 guérisons réparties dans 14 régions, principalement Analamanga avec 182 guérisons.
À ce jour, 18.743 cas de Covid-19 ont été confirmés à Madagascar depuis le début de l’épidémie, sur 108.310 personnes testées, tandis que les guérisons se chiffrent à 17.930.
Depuis le constat de recrudescence des cas de Covid-19 à Madagascar, les messages de renforcement des mesures barrières se multiplient. Cependant, le non-respect des principaux gestes barrières, notamment le port du masque et le lavage des mains, reste tenace à Antananarivo, en dépit des sanctions qui s’alourdissent. Seule la présence des policiers motive l’ajustement du masque dans la rue et dans les transports publics. À l’abri du regard des agents de police, les mauvaises habitudes reprennent de plus belle : les masques sont rangés dans les poches, ou alors, sont portés sous le menton ! Rien d’étonnant si l’épidémie galope à nouveau. Hélas, ce sont les plus vulnérables qui en font les frais.
Hanitra R.