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lundi, mai 13, 2024
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Crise de l’enseignement supérieur : Le Seces Antananarivo enfonce le clou

Les activités pédagogiques et administratives sont encore suspendues à Ankatso.

La branche Tananarivienne du syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (Seces) hausse le ton face aux divers problèmes qui minent leur domaine.

Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur d’Antananarivo reviennent à la charge avec une déclaration qui met la pression sur le gouvernement. En effet, suite à une réunion organisée jeudi 7 octobre dernier, le Seces section Antananarivo a décidé de « s’en tenir aux obligations de service » à partir de l’année universitaire 2021-2022. Le Seces Tanà n’irait plus recourir aux heures complémentaires dans leur fonction étant donné les difficultés de l’Etat à régler « les indemnités d’heures complémentaires » des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants. « Il appartiendra à l’Etat de trouver des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants pour combler les heures d’enseignement », tonne le syndicat. Toujours dans le régistre des allocations, le Seces Tanà annonce « inacceptable le fait pour le gouvernement de ne pas allouer les indemnités de recherche et d’investigation des années 2016, 2018, 2019 et 2020 pour les retraités chercheurs. »

Solidaires. Comme à leur habitude, les syndicalistes enchainent ensuite sur diverses revendications. Entre autres, la publication de la « loi portant statut des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants ». A savoir, la loi n°006-2020/PL « complétant et modifiant certaines dispositions des lois N°2003-008 du 05 septembre 2003 et N°95-023 du 06 septembre 1995 « qui a été votée auprès des deux chambres de l’Assemblée nationale et qui est passée par la phase de contrôle de constitutionnalité via la décision n°007-HCC du lundi 7 juin 2021 de la Haute Cour Constitutionnelle », interpelle le Seces Tanà. Avant d’exiger une prise de responsabilité ferme de la part des responsables étatiques à l’encontre des individus qui effectuent des « constructions illicites et qui s’accaparent les biens des universités publiques». Enfin, le Seces Tanà souligne sa solidarité envers les mouvements de revendications syndicales aussi bien des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants que des membres du personnel administratif et technique. Avec autant de manifestations, la paix sociale tant prônée et tant voulue de l’enseignement supérieur semble encore loin.

José Belalahy

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