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jeudi, avril 18, 2024
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Crise post-Covid-19 : L’industrie de la construction a du mal à se remettre

Le secteur du bâtiment est fortement impacté par la flambée des prix des matériaux de construction. (photo Kelly)

Après une longue période de crise économique durant le confinement dû à la Covid-19, la vie reprend petit à petit son cours et il n’est pas rare de constater que de nombreuses constructions font leur apparition pour témoigner de la continuité. Mais qu’en est-il exactement ? Il est évident que l’industrie de la construction immobilière n’a pas échappé à la pandémie.

Les magasins ouvrent de nouveau leurs portes et la population est de nouveau en mesure de circuler librement dans l’esprit des gestes barrières et des règles sanitaires. Si en apparence, tout va bien, les acteurs du marché de l’immobilier décrivent un difficile retour à la normale. En effet, les mesures sanitaires de confinement partiel ont apporté la fréquentation des lieux au tiers. C’est le cas pour le magasin SANIFER sis à Alarobia. Les entrepreneurs affirment également ne plus avoir que deux tiers de commandes par rapport à la normale. « La pandémie a eu un impact significatif sur le secteur de la construction, sensible aux cycles économiques. La construction a beaucoup de potentiel pour stimuler la reprise, grâce à sa capacité de création d’emplois, cependant de nombreuses entreprises ont été contraintes de mettre la clé sous la porte ce qui a eu des impacts conséquents sur la fréquentation de notre magasin » , selon un responsable sur place qui souhaite garder l’anonymat.

Hausse des prix des matériaux. La cause de cette situation complexe ? Bien entendu, il s’agit de la hausse du coût des matériaux de construction. Les grandes enseignes réussissent, tant bien que mal, à garder une partie de leur clientèle grâce à la diversité des matériaux de construction proposés et une qualité qui est toujours au rendez-vous. Toutefois, d’un point de vue commercial, la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et une hausse excessive de chaque matériel fait que chacun s’adresse à un fournisseur de matériaux en fonction de son pouvoir d’achat, laissant ainsi les grandes enseignes aux entreprises et personnes soucieuses de la qualité de leur construction. Le prix du sac de ciment est par exemple passé de 32 000 ar à 39 000 ariary en seulement quelques mois.

Une crise qui va de mal en pis. Si la construction d’un bien immobilier a toujours été considérée comme étant un objectif à atteindre pour bon nombre de ménages, laisser une maison en héritage devient un rêve inaccessible pour la majorité face à la dure réalité. Entre diminution du pouvoir d’achat, pénurie de matériaux de construction et raidissement du contexte socio-économique, chacun fait donc de son mieux, quitte à avancer à tâtons.

Narindra Rakotobe

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1 COMMENTAIRE

  1. Et si, devant l’adversité, on pouvait donner un nouveau souffle à la philosophie et la sagesse malagasy au nom du  » valin-tanana  » pour ériger une habitation digne de l’homme ?
    Utopie ou possibilité ???
    L’air et la chanson semblent détonner.
    Une autre partition ! Une ère qui s’estompe.

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