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vendredi, mars 29, 2024
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Croissance verte et développement durable : La place de la recherche soulevée au Forum sur le capital naturel

Arriver à concilier croissance verte et programme de lutte contre la pauvreté constitue un défi majeur pour la Grande île dans sa quête du développement durable. 

«En matière de changement climatique, on parle tellement de l’aspect valorisation, il y a tellement d’initiatives, il y a beaucoup de chose qui se passe à l’heure actuelle mais moi je vois que la recherche a vraiment un rôle stratégique et on incite les universitaires, les chercheurs à s’y atteler». Propos d’un responsable auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) lors du lancement du Forum sur le capital naturel à Ambodivona, hier. Propos qui mettent en exergue la place de la recherche scientifique dans le processus de développement du pays. Un développement qui devrait passer par la croissance verte si l’on s’en tient aux diverses interventions durant la matinée d’hier. L’implication de la recherche scientifique devrait répondre «au besoin de développement de nouvelles technologies efficientes pour réduire les coûts et accroître les productivités tout en réduisant les pressions sur l’environnement», a-t-on spécifié. Ainsi, «c’est dans ce sens là qu’il faut appuyer les chercheurs». 

Masse. Le responsable auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable a, quant à lui, «incité les universitaires à s’atteler à la résolution des problématiques relatives au changement climatique, à la croissance verte et au développement durable mais de ne pas simplement se cantonner aux recherches ou à leurs produits mais surtout pour les traduire à l’échelle. Ce, dans l’objectif de faire en sorte que ces recherches puissent impacter de façon concrète le développement du pays». L’événement d’hier a également été l’occasion de connaître l’écart entre la surface reboisée et celle victime de déforestation. «Je n’ai pas avec moi les chiffres mais je peux vous dire que l’on est encore loin du compte en matière de surface reboisée et celle dénudée par la déforestation», indique le directeur du développement durable auprès du MEDD. Ce qui est tout à fait compréhensible lorsque l’on sait que le pays a perdu 44% de ses forêts naturelles en 60 ans, soit à peu près 40 millions d’hectares de perte en couverture forestière. Au rythme actuel, le pays pourrait perdre 30% de ses espèces avant la fin du XXIème siècle. 

José Belalahy

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