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vendredi, avril 19, 2024
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Culture urbaine : Exposition à l’Aft Andavamamba, Clipse lance un message universel

clipse la dame graffiti

Elle est la seule femme qui fait du graffiti à Madagascar. L’année dernière, elle a fêté ses 18 années de graffiti artiste. Elle a réalisé sa première esquisse sans rature depuis 2000.

Une exposition aura lieu à l’Alliance Française Andavamamba ce jour jusqu’au 22 février toutes les 17 heures. Cette exposition s’intitule « demain n’est pas loin ». L’artiste s’est inspirée d’une chanson qu’elle aime beaucoup. Tellement le message lui a transpercé le cœur, qu’elle a décidé de nommer ainsi son exposition.  ‘Demain n’est pas loin’, « cette idée m’est venue quand j’ai écouté un morceau de IAM , un groupe de rap français, portant le même titre. Ce morceau relate les faits quotidiens, alors je me suis posée la question  : qu’en est il de notre avenir ? Parce que si un jour, j’aurai un enfant, je sais s’il va survivre dans ce monde. Je ne suis pas pessimiste, mais beaucoup de choses ont changé ces dernières décennies » a-t-elle dit. La jeune femme de 33 ans s’inquiète pour la génération future. Selon Clipse, l’homme doit vivre et non essayer de survivre. En outre, elle a fait cette exposition pour prévenir le public pour que tout le monde puisse prendre conscience de ce qui se passe sur cette terre. Le message de Clipse est universel. « … dans un avenir proche, on ne mourra plus de mort naturelle, soit on mourra à cause de la Troisième Guerre mondiale, soit du réchauffement climatique » a affirmé Clipse. Les œuvres seront en mode graffiti 100 %. L’artiste fera tout cela en version miniature, car il fallait s’adapter à l’endroit de l’exposition. Ces fresques illustreront des faits locaux et internationaux, des préventions et solutions, ainsi que de la folie, avec des caprices humaines telles que la jalousie, l’avarice, le gaspillage, et l’orgueil.
Clipse a commencé à transmettre des messages sur les murs quand elle avait 15 ans. La jeune fille y raconte  tout ce qu’elle voyait dans la société. Mais il fut un temps où elle a sacrifié le graffiti pour finir ses études universitaires, et aussi, pour faire quelques formations en sculpture, en soudure, et en couture. « La pause m’a empêchée de créer sur des minis supports afin d’améliorer mes techniques » a affirmé la jeune femme.
Autodidacte, Clipse a commencé seule avant de rejoindre le groupe des graffeurs appelé « Jarmela Koonaction ». Par la suite, elle a rejoint le Label « kolotsaina mainty », un label basé à Madagascar et au Canada. La jeune femme fait aussi partie de « l’Internationnal Busniness Music Chambers », une association et organisation qui s’occupe de l’Hip-Hop underground international. Elle est également membre du « Rusted Mic Renegades » en Espagne travaillant toujours sur le Hip-Hop.
La fresque murale était un moyen d’expression bien avant l’invention de l’écriture ; dorénavant, les graffeurs ont continué cette méthode pour exprimer leurs inquiétudes, leurs tristesses, leurs angoisses et leurs frustrations.
A part  le graffiti, Clipse travaille aussi dans le design. Elle est également plasticienne.
Iss Heridiny

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