
Le sixième système formé dans le bassin de l’Océan Indien n’a finalement pas impacté, de façon conséquente, la Grande île.
Plus de peur que de mal. Les habitants des districts censés être directement touchés par le cyclone Faida ont rapidement repris leurs activités. Finalement, le phénomène n’a pas suivi la trajectoire initialement prévue par les prévisionnistes. Pour rappel, les prévisions annoncées hier à six heures locales indiquaient un atterrissage entre Fénérive Est et Brickaville dans la matinée du même jour. Cependant, les dernières analyses publiées à neuf heures locales ont montré que le cyclone a continué de s’affaiblir. « À 09 heures locales, le résidu de la circulation de FAIDA est positionné à environ 45 km au sud-est de Toamasina », peut-on lire dans le dernier bulletin cyclonique publié par la Direction Générale de la Météorologie.
Pertes
Bien que le système n’ait pas fait long feu, il a tout de même causé des dégâts, bien moindres que redoutés. Le bilan provisoire communiqué hier à midi par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) fait état de 330 sinistrés, soit un total de 92 ménages. Parmi eux, 313 proviennent de quatre arrondissements du district de Toamasina I, tandis que 17 autres sont issus de Fénérive Est, selon le BNGRC. L’organisme indique également que ces sinistrés ont été répartis dans six sites d’hébergement temporaire. Côté dégâts matériels, on recense 90 habitations inondées. Heureusement, aucune perte humaine n’a été signalée. Les préparatifs mis en place en amont pour faire face à cette catastrophe ont ainsi permis de limiter les impacts.
José Belalahy