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lundi, juin 17, 2024
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Data au Café de la Gare « Sommes-nous à la recherche d’un ange ? »

Une salle bien remplie, une assistance composée notamment de jeunes, un débat interminable et plus qu’intéressant. C’est la description du Data ou «  Donakafon’nyTanora » des Yltpiens ,hier, organisé au Café de la Gare Soarano et qui a été axé sur le thème : « Quel profil pour le futur président de Madagascar ? ». Un sujet d’actualité, surtout, à la veille de l’élection présidentielle et qui a abouti à la question subséquente :« Sommes-nous à la recherche d’un ange ? ». Il ne s’agissait guère d’empêcher tel ou tel candidat de participer à la course à la magistrature suprême mais surtout d’avoir une idée des qualités de celui ou de celle qui aura pour urgente mission le redressement socio-économique de Madagascar et l’amélioration des conditionsde vie de la population.Hormis les conditions constitutionnelles et légales, plusieurs propositions ont été avancées lors de cette conférence-débat.

Plus d’émotion. Ainsi, la première chose à faire, c’est d’éjecter ceux qui font exprès de jouer sur l’émotion. C’est surtout les populistes qui ont recours à ce modus operandi, notamment, lors des campagnes électorales où les discours balivernes et élogieux font rois. Sur ce point,l’un des panelistes Maya Razafindrakoto, Yltpien et activiste pour la promotion de l’entreprenariat, estime que le futur président de Madagascar, au lieu d’agir de la sorte, « devrait collaborer avec la population et non dicter ce qu’il faut faire ou ne pas faire ». Propos appuyés par une autre paneliste, FIfaliana Randriantsoa, politicienne, membre du parti DHD qui, quant à elle, trouve que le futur président de Madagascar « devrait être quelqu’un qui connaît les réalités malgaches, qui est au courant des problèmes de la société et qui est surtout,capable d’être à l’écoute de la population ».

Pas de président-entrepreneur. Par ailleurs, les panelistes ont également insisté sur le fait que le président de la république devrait abandonner son soif entrepreneuriale une fois au pouvoir. « Il doit s’occuper de l’économie du pays et non de son entreprise », renforce Maya Razafindrakoto. Par rapport  à ce point, le concept du « contrat social » revient sur le tapis. « N’oubliez pas que nous sommes leurs patrons », souligne Herilanjanavalona Rabeniaina, citoyen parmi les panelistes. Un moyen d’inciter, d’exhorter le peuple à superviser,à interpeller, à avoir un profond droit de regard sur ce que font les dirigeants à qui il a délégué son pouvoir.

AinaBovel

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