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vendredi, mars 29, 2024
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Débats citoyens à l’IFM : Le travail des enfants et le mariage forcé dans le collimateur

Dans le cadre du cycle « Les droits des enfants malgaches à la lumière des droits internationaux », deux journées de débats citoyens sont programmés à l’IFM Analakely cette semaine. La première aura lieu demain 25 mai. Elle sera dédiée au plaidoyer pour une enfance normale et contre le travail des enfants, dans un pays où la pauvreté expose les enfants à des travaux dangereux, selon un rapport de l’OIT en 2018. Qu’en est-il, cinq ans après ? Gilles Chevalier, deputy representative program de l’UNICEF, la juge des enfants, Rose de Lune Rejojoarisoa, ou encore Philémon Ndremana, chef du projet Agir contre le Travail des enfants, feront partie des intervenants de cette journée. La séance sera modérée par la présidente de l’Association des femmes journalistes de Madagascar (AFJM), Anny Andrianaivonirina. Entre les plaidoyers, une proposition chorégraphique inclusive de la compagnie Lovatiana sera présentée. Cette première journée de débats citoyens sera clôturée par la projection du documentaire « Demain est à nous », qui sera suivie d’un débat animé par Vony Renala dans l’après-midi.

Le lendemain, le vendredi 26 mai, le débat citoyen tournera autour de la thématique du mariage forcé, désignant tout mariage officiel ou toute union non officialisée entre un enfant de moins de 18 ans et un adulte, ou un autre enfant. Des poètes-slameurs tels que Navalona, Poety Rebely, Épistolier, Harits’art Andreas et Solila auront l’opportunité de présenter à travers leur art leur point de vue sur cette thématique. Par ailleurs, les plaidoyers proprement dits sur le sujet promettent d’être riches et diversifiés, à la mesure des différents intervenants invités à y participer. Il y aura notamment le sociologue Paul Rabary, la juge des enfants, Rose de Lune Rejojoarisoa, le chef de section Protection de l’Enfant au sein de l’UNICEF, Nicolas Sauvage, la responsable VBG du projet Mionjo, Estelle Amady et l’avocate représentant l’association Nifin’Akanga, Maître Olivia Rajerison. Un autre documentaire, intitulé « Enfance désabusée » sera projeté dans l’après-midi de cette dernière journée. La projection sera également suivie d’un débat.

Ces deux journées seront ouvertes au public mais également retransmises en live sur les réseaux sociaux de l’IFM.

Hanitra Andria

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