
- 23 mars : Émile Rakotoarison et Joseph Ratsimandresy informent le lieutenant Albert Randriamaromanana du projet
- 27 mars : Réunion de préparation au « Bateravola », usine de production de tabac à chiquer propriété de Samuel Rakotondrabe en présence de Edmond Ravelonahiana, Samuel Rakotondrabe, Joël Sylvain et Rakotondravao.
- 28 mars : Réunion préparatoire à Tanjombato
Dans son plan général, Albert Randriamaromanana divise Antananarivo en deux zones : nord et sud. Le nord comprenait les deux camps militaires de Betongolo et Ampahibe, menée par le lieutenant retraité Philippe Rakoto. Le sud, assigné au jeune lieutenant, abrite les dépôts d’armes de Soanierana et d’Ambohijanahary. Le D.A.T, GACE et le camp militaire de Fiadanana. Après l’assaut des différents dépôts, la troupe se replie à Ambohimangakely avec les armes dérobées. Quand l’opération a été lancée, malgré les promesses des aînés meneurs du mouvement, les appuis logistiques et en hommes ont été aux abonnés absents sur le lieu de lancement des assauts. Finalement, Albert Randriamaromanana a dû arrêter les opérations. « Deux pistolets, ce sont les seules armes en notre possession pour libérer le pays », a-t-il mentionné. La traîtrise en interne n’est pas à écarter puisqu’il n’a pas fallu plusieurs heures pour qu’il soit arrêté.
Recueillis par Maminirina Rado