Encore et toujours des mécontentements chez les usagers. Hier, dans l’après-midi, trois usagers de la Jirama nous ont contactés pour dénoncer le non-respect des programmes de coupures d’électricité. Pour l’un d’entre eux, les impacts sont considérables au niveau financier. « La Jirama prétend que la coupure d’électricité ne dépasse pas les 4 heures de temps par jour et qu’elle ne se produit qu’une seule fois dans la journée. Ce qui est loin d’être le cas, car aujourd’hui, nous avons subi, au moins, trois coupures. Nos activités sont interrompues. Nos employés sont déconcentrés. Nous enregistrons des retards de livraison auprès de nos clients, sans parler des hauts risques d’endommagement de nos machines. Les préjudices sont énormes », nous a confié le gérant d’une startup qui opère à Ampefiloha. Certes, les plaintes se multiplient. Même la représentante résidente de la Banque mondiale, Marie Chantal Uwanyiligira – durant une cérémonie officielle de signature d’accord de financement – a évoqué le désagrément causé par les coupures d’électricité inattendues. De son côté, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, s’est exprimé sur les réseaux sociaux en demandant une « petite tolérance » aux usagers, qui sont pourtant à bout, face à la mauvaise qualité de service et au manque d’anticipation, par les dirigeants.
Antsa R.