Des foyers de tension à Ankatso et dans le Sud du pays et qui ne sont prêts d’être réglés. Pourtant deux chefs d’Institution sont absents du pays.
La machine administrative tourne tant bien que mal malgré l’absence au pays de deux chefs d’Institution qui sont actuellement à l’étranger. Il s’agit notamment de Jean-Max Rakotomamonjy, président de l’Assemblée nationale et Jean Ravelonarivo, Premier ministre. Le premier participe à la quatrième conférence mondiale des présidents de parlement à New-York du 31 août au 2 septembre 2015. Toutefois, ce déplacement aura des impacts sur la bonne marche des affaires nationales. En effet, le document concernant le mémorandum pour la stabilité ne sera remis au président Hery Rajaonarimampianina qu’au retour du président de l’Assemblée nationale, Jean-Max Rakotomamonjy, c’est-à-dire, après le 7 septembre en principe. A cela s’ajoute l’adoption de la loi de Finances rectificative qui ne pourrait être effective qu’avec la tenue de la session extraordinaire.
Défrayer les chroniques. Quant au Premier ministre, il a rallié Paris, le 30 août dernier pour ne rentrer au pays que le 6 septembre prochain. Un déplacement qui n’est pas de tout repos pour le chef de gouvernement car il rencontrera notamment les responsables du MEDEF et le président du sénat français. Hier, il a été l’invité de Radio France International (RFI). Notons que ses audiences se sont terminées que vers 21h (heure de Madagascar). Le lendemain, il sera l’hôte du Premier ministre français Manuels Valls. Quoique le Premier ministre Jean Ravelonarivo a été absent du territoire, un conseil de gouvernement s’est tenu mardi dernier. Ledit conseil fût présidé par le Premier ministre par intérim, en la personne de Rivo Rakotovao, ministre d’Etat chargé des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement. Suivi le lendemain par un conseil des ministres qui a été dirigé par le président Hery Rajaonarimampianina. Avec la situation qui prévaut dans le pays, notamment concernant le phénomène dahalo qui sévit dans le pays. Sans parler du problème d’Ankatso qui ne cesse de défrayer les chroniques. Décidément, les tenants du pouvoir ne sont pas prêts de sortir de l’auberge. Contraints notamment de jouer au pompier pour étouffer les différents foyers de tension dans le pays.
Dominique R.