Figurant parmi les membres de la délégation parlementaire malgache ayant participé à la Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (PMA) qui se déroule à Antalya en Turquie, le député d’Ambohidratrimo, Luc Ratsimbazafy a notamment pointé du doigt les cas d’instabilité politique qui frappent la majorité des pays classés parmi les PMA. Dans sa prise de parole, il a cité l’exemple de Madagascar où les efforts fournis dans le cadre des actions au développement ont toujours été bloqués par les crises à répétition qui ont frappé le pays depuis plus de cinquante années d’indépendance. Pourtant, le pays regorge de nombreuses richesses naturelles qui n’existent nulle part ailleurs. « Tant que la Grande île ne parvient pas à dépasser ces crises politiques à répétition, il lui sera impossible de sortir de son statut de PMA », a-t-il soutenu.
Instabilité politique. Par ailleurs, d’après la constatation de ce député indépendant élu à Ambohidratrimo, 70% à 80% des pays les moins avancés représentés à Antalya font face à une instabilité politique. Une manière à lui de confirmer que les crises politiques constituent un frein au développement. Comme solution, et afin que ces pays puissent concrétiser le décollage économique, le député Luc Ratsimbazafy propose une alternance démocratique. A maintes reprises, la question de l’instabilité politique a été évoquée durant cette conférence d’Antalya. Même le Représentant des Nations Unies sur les PMA, Gyan Chandra Acharya qui a signalé vendredi dernier que près d’un quart des Pays les Moins Avancés souffrent d’un conflit qui les empêche de progresser. Il convient de rappeler que l’objectif de cette conférence est d’évaluer les progrès réalisés par les 48 Etats depuis l’adoption, il y a 5 ans du Programme d’action d’Istanbul.
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