A un peu plus de deux mois des élections législatives, l’atmosphère sociopolitique est en train de se détériorer sérieusement. La hausse du coût de la vie est une réalité à laquelle on ne peut pas échapper. C’est une des raisons de l’apparition de certains foyers de tension qui peuvent amener la population à exprimer son exaspération. Le pouvoir en est parfaitement conscient et il essaie de désamorcer une crise qui peut mettre à mal le semblant de tranquillité actuelle.
Des législatives qui se préparent sur fond de tension
Les violentes manifestations de la population de Toamasina contre le « black out » de la Jirama, la semaine dernière, ont été un coup de semonce pour le pouvoir qui a mesuré l’étendue de l’exaspération de cette dernière. Les raisons de cette colère ont été nettement exprimées. La crise a fini par être désamorcée mais le ressentiment est toujours présent. Il risque de s’exprimer de nouveau si le problème persiste. La réaction des autorités a été rapide mais il ne s’agit pas de solution pérenne. A Antananarivo, l’opération coup de poing organisée pour débarrasser la Capitale de ses milliers de tonnes d’ordures a bien eu lieu et a été une réussite, mais le ramassage s’est arrêté à cause d’une grève des éboueurs qui réclament leur salaire. Les détritus se sont entassés et on en revient au même point qu’avant. Les partis politiques, pour le moment, ne se sont pas emparés de ces sujets, mais ils vont tôt ou tard les aborder. Ils sont pour le moment préoccupés par la manière de préparer les élections législatives et la stratégie qu’ils vont adopter pour conquérir le maximum de sièges. Le camp présidentiel a formé une coalition qui veut convaincre la population du bien-fondé des actions du chef de l’État. L’opposition veut continuer sur sa lancée après l’élection présidentielle de novembre et est convaincue de la justesse de ses arguments. Le tout est de savoir si la population sera sensible aux idées avancées par les uns et les autres et restera toujours aussi patiente.
Patrice RABE
Un régime mafieux e t voyou qui a toujours montré ses limites . L’incompétence ne l’aidant pas en plus .Le pays s’achemine inexorablement vers une pauvreté abyssale . Le mpisolelaka » manarapenitra » parachuté pour être PDS n’a pas eu le succès escompté avec le ramassage des ordures en 10 jours parce qu’il n’a qu’ attaquer les points noirs contrairement aux ordres de Rainilainga . Ce président » vazaha taratasy » qui n’a jamais remonté les bretelles du Varira pendant 5 ans avec les ordures , les rues délabrées et les embouteillages mais qui s’est permis de descendre en public en plus les maires de Toamasina soi- disant pour l’insalubrité de la ville . Les délestages partout c’est la marque de fabrique de ce pouvoir nul à chier qui n’a pas de vision à long terme et qui n’a pas fait de réforme structurelle . La jirama s’étouffe avec l’approvisionnement en fuel et l’état saigne avec les subventions . Ces pourritures qui dirigent le pays doivent dégager …
Rectificatif : n’a fait qu’attaquer …
Le nerf de la guerre c’est l’argent, hors il n’y en a pas, ou alors comme d’habitude il est détourné ! le PDS de Tana a eu dix jours pour nettoyer la ville, effectivement il la fait, mais apparemment ça recommence, car il n’y a pas d’argent pour acheter du gaz oil et en plus comme d’habitude le personnel n’ait pas payé, sans parler de la réfection des rues, ils n’y arriveront jamais car rien n’ait prévu à long terme, la jirama est un autre problème, mais il feraient mieux de faire appel aux étrangers pour s’occuper de la production d’électricité et d’eau car il n’y a que des incompétents et des malhonnête pour gérer cette société d’état.