
Il y a encore du chemin à parcourir. C’est le constat de la société civile par rapport aux efforts menés par Madagascar pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD). Un accent particulier a été mis sur les points inscrits dans la fiche N°16 des 17 ODD qui concerne la « paix, justice et institutions efficaces ». Le secrétaire exécutif de la plateforme nationale de la société civile, Elisa Razafiniarivo, a soulevé des failles quant à sa mise en œuvre alors que c’est le pilier de la réussite de tous ces objectifs. « Nous allons prêter main forte à l’Etat et le secteur privé pour avoir des résultats palpables. Mais pour y parvenir, il faut une bonne coordination des organisations de la société civile pour la mise en œuvre et le suivi des ODD », a-t-elle souligné. C’est dans ce sens qu’a été organisé depuis hier à Ankorondrano l’atelier national d’opérationnalisation du cadre intégré des organisations de la société civile.
Défi. Madagascar a encore huit années pour accomplir cette mission. Pour cela, la société civile prévoit de mener des plaidoyers pour l’intégration des ODD dans les politiques publiques, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des ODD sans oublier le renforcement des capacités des organisations de la société civile. Il y a également l’harmonisation de leur contribution dans le cadre intégré des ODD. Pour l’Etat qui a été représenté à cet atelier par le ministre de l’Aménagement du territoire et des services fonciers, Hajo Andrianainarivelo, les projets se focalisent surtout sur le capital humain. Il a indiqué que l’Etat priorise l’amélioration des conditions de vie des populations pauvres pour qu’ils puissent participer pleinement au développement du pays. C’est dans cette optique qu’ont été mis en place les filets sociaux de sécurité comme les « tosika fameno ».
Narindra Rakotobe