
Une réhabilitation et modernisation signées Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR). Le Centre Opérationnel des prévisions hydrométéorologiques de la Direction Générale de la Météorologie affiche un renouveau. L’état critique dans lequel se trouvait le centre appartient désormais à l’histoire ancienne. En effet, avant les travaux de réhabilitation, le bâtiment était vétuste et l’ensemble des infrastructures se trouvait dans un mauvais état.
« Les équipements étaient également insuffisants. L’état de connectivité avec le système mondial de télécommunication de l’OMM s’était largement dégradé. En conséquence, les données disponibles, les produits et autres informations utiles aux activités du centre de prévision étaient très limitées », a-t-on fait savoir en marge de la cérémonie d’inauguration du nouveau bâti à Ampasampito, hier. Les travaux, d’une durée de cinq mois, ont consisté en la réhabilitation et l’extension du bâtiment PREVI ainsi que du bâtiment abritant le local technique du centre.
Perspective
Pour Ramonjavelo Valéry, Ministre des Transports et de la Météorologie : « … Le centre a pour mission de répondre à l’urgence. Il devient le cœur battant de notre système national d’alerte précoce capable… ». En effet, les prévisions hydrométéorologiques sont fondamentales, surtout pour un pays victime des effets du changement climatique (bien que non pollueur) comme Madagascar. La gestion des risques et des catastrophes en amont nécessite de disposer de données et d’informations à jour et fiables sur les conditions météorologiques. Ces travaux de modernisation et de réhabilitation du centre opérationnel de la DGM améliorent la sécurité, la santé, le confort et l’efficacité de l’ensemble des activités opérationnelles du service météorologique national. Ce qui contribue ainsi au renforcement de la résilience des communautés.
Comme l’a souligné Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Madagascar :
« La météo peut être un acteur crucial pour la sauvegarde, mais aussi pour le développement, parce que si l’on ne prévoit pas bien, il sera difficile de sauver ce qui existe. Si les infrastructures sont détruites, leur reconstruction sera plus difficile. »
José Belalahy