Cette histoire remonte au 18 septembre 2021, quand un couple de septuagénaires résidant dans le fokontany d’Antamboaka, commune d’Antanetikely, district d’Antananarivo Atsimondrano, a été assassiné par des malfaiteurs. Informés de cette affaire, la brigade de la gendarmerie de Fenoarivo a ouvert une enquête. Cette dernière a abouti à l’arrestation de deux individus reconnus comme étant directement impliqués dans ce drame. Ces deux comparses ont, en effet, été appréhendées grâce aux témoignages des enfants des victimes qui étaient les témoins oculaires du crime. Ces enfants ont affirmé avoir vu trois personnes commettre l’acte en question. De plus, ils ont identifié les agresseurs qui n’étaient autres que des personnes bien connues dans la localité. Ils sont même parvenus à prononcer leurs noms : Tafita, Nomena et Safidy. Aussitôt, deux des suspects ont été arrêtés par la gendarmerie le lendemain même de l’acte, tandis que le troisième, le dénommé Tafita a été capturé quelques jours après. Une arrestation qui a également permis d’arrêter deux autres présumés complices de ce meurtre dont le mobile reste jusqu’ici flou, à entendre les informations recueillies auprès de la gendarmerie. Cependant, il y a eu un retournement de situation. Il a été révélé que seul le nommé Safidy a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora tandis que les quatre autres ont bénéficié d’une liberté provisoire. Cette décision a beaucoup déçu la famille des victimes qui étaient venus nombreux au tribunal d’Anosy pour entendre les résultats de ce défèrement. La famille affirme avoir été trompée pour avoir fait confiance au système et elle déplore la façon d’agir de la justice malgache qui se veut défenseur des vulnérables. Cela risque de démotiver les forces de l’ordre qui doivent déployer des efforts pour arrêter les malfaiteurs. Il est à rappeler que ce couple a été assassiné d’une manière atroce. Les bandits leur ont asséné des coups de pierres. Ils les ont ensuite dépouillés de leurs téléphones portables et d’une somme de 40 000 ariary. Cet acte s’est produit au moment où les victimes étaient en route pour rejoindre leur domicile à Andohazafindrainitsimba, à quelques mètres du Rova d’Ambohijoky.
T.M.