
«Parmi les 350 000 habitants que comptent la ville de Toamasina, 13 000 disposent d’eau potable de la Jirama. Soit, un taux d’accès estimé à 15 % de la population de cette ville». C’est ce qui a été avancé durant un séminaire d’information relatif au projet «Amélioration de la performance du réseau d’eau de Toamasina» à Ambodivona hier. Un évènement durant lequel il a été surtout question de présenter le diagnostic de la situation d’approvisionnement en eau dans la capitale économique du pays. A en croire les intervenants dans ce séminaire, le réseau d’eau de cette ville ferait face à «des pertes de débit progressives causées par des infrastructures et des équipements non conformes et défaillants, la vétusté des conduits ou encore la problématique d’accessibilité et manoeuvrabilité». Face à ces problématiques, la Jirama n’arriverait pas à assurer l’alimentation en eau de manière optimale pour la ville de Toamasina. Sur les 142 fokontany de cette ville, seulement 24 % bénéficieraient d’une distribution conforme. 11 % desdits Fokontany seraient en manque d’eau tandis que les 65 % seraient en distribution reportée ou à faible pression. Le projet «Amélioration de la performance du réseau d’eau de Toamasina» ambitionne ainsi de changer la donne. Financé par la Direction du trésor français via le Fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep), le projet en question vise à «renforcer les capacités de la Jirama, en matière de réduction des pertes techniques et commerciales». Il entend également “mettre en œuvre des actions à court terme dans le but d’améliorer la performance du réseau.”
Recueillis par José Belalahy