En pleine épidémie de Covid-19, l’eau potable fait défaut à 57% de la population malgache, soit 6 personnes sur 10 parmi lesquelles 4 consomment de l’eau dans laquelle on trouve des fèces humaines. De même, 80% des écoles ne disposent pas d’infrastructure d’eau potable ni de toilettes décentes. Or, la disponibilité de l’eau est vitale pour les gestes-barrière en ce temps d’épidémie. La question est remise sur le tapis par les acteurs du secteur eau, assainissement, hygiène (EAH) à l’occasion du 10e anniversaire, le 28 juillet dernier, de la reconnaissance par l’assemblée générale des Nations Unies du droit à l’eau potable et à l’assainissement en tant que droit humain fondamental. Force est de constater que le secteur eau rencontre un sérieux problème à Madagascar. Raison pour laquelle l’OSCEAH, organisation de la société civile œuvrant dans le secteur EAH a mené la série de plaidoyers devant les parlementaires : le 10 juin 2020 face aux députés et le 2 juillet devant les sénateurs. Le dossier, on s’en doute, est à suivre de près.
Hanitra R.