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lundi, juin 17, 2024
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Economie bleue : De grandes opportunités pour Madagascar

Lors des journées de rencontre entre les acteurs en économie bleue.

Des journées de rencontre entre les acteurs en économie bleue sont organisées depuis hier jusqu’à ce jour par l’association AIDE Nouvelle Génération en partenariat avec ProMADA (Promouvoir Madagascar) en son siège à Behoririka.

En fait, « cette économie bleue peut offrir de grandes opportunités pour Madagascar qui est d’ autant plus un Etat insulaire disposant de plus de 5 000 km de côtes, mais elle est encore très peu exploitée », a révélé Bako Ratsifandrihamanana, responsable de cette association qui plus est, enseignante-chercheur en tourisme durable à l’université d’Antananarivo. Par définition, il s’agit d’un modèle économique conçu par l’entrepreneur belge Gunter Pauli qui prétend suffire aux besoins de base en valorisant ce qui est disponible localement et en s’inspirant du vivant. Contrairement à l’économie rouge qui consiste à exploiter les ressources naturelles sans penser aux conséquences humaines et planétaires ainsi qu’à l’économie verte qui contribue plutôt à la conservation de l’environnement sans arriver à résoudre les problèmes réccurents liés à la pauvreté, l’économie bleue va au-delà du concept durable. En effet, « elle prône notamment l’utilisation des ressources locales avec un souci de productivité, et de transformation innovante source de croissance et d’emplois », a-t-elle précisé.

Création d’emplois. Notons que les secteurs liés à cette économie bleue sont très diversifiés pour ne parler que le cas de la Grande Ile. On peut citer, entre autres, la pêche, le tourisme, le transport maritime et fluvial, l’industrie halieutique, l’énergie, la médecine et bien d’autres activités innovantes. Ainsi, de nombreux projets peuvent être réalisés dans le cadre de l’exploitation de cette économie bleue. A titre d’illustration, on peut développer l’aquaculture et le repeuplement des ressources halieutiques tout en respectant le reconditionnement de l’environnement. La redynamisation du chantier naval malgche et le renforcement de la sécurité maritime ainsi que le développement de la recherche halieutique et la pêche à la ligne ne sont pas en reste. Toutes ces activités contribuent à la création d’emplois pour les jeunes tout en se souciant en premier lieu de leur formation.

Destination « Mer ». « Mais malheureusement, la mise en oeuvre effective de ces projets n’est pas sans embûche et nécessite de la bonne gestion, de l’investissement et une démarche entrepreneuriale efficace impliquant tous les acteurs et les parties prenantes », a fait savoir Bako Ratsifandrihamanana. Raison pour laquelle, l’association AIDE Nouvelle Génération a initié à ce partage d’expériences entre les acteurs en économie bleue. Hugues Ratsiferana, de l’AMDP (Agence Malagasy de Développement Economique et de Promotion des Entreprises), a soulevé entre autres, le projet de développement de pêche avec le « Thaie Century Consortium » dans le dessein de créer 15 000 emplois en trois ans. L’artiste célèbre Hanitra Rasoanaivo, quant à elle, prône la reforestation par la prise de responsabilité de tout un chacun à planter un arbre autochtone via la campagne OP500 en vue de contribuer à la préservation des sources d’eau. Et Miarana Ramaholison, formatrice de formateurs en métiers de tourisme, hôtellerie et restauration et gérante de « ACTA Partners », a évoqué qu’il y a une liaison entre le tourisme et l’économie bleue. Elle promeut la destination « Mer » tout en valorisation les chambres d’hôtes ou l’accueil des touristes chez soi. « Mais on ne peut pas donner une hospitalité authentique si l’on est opportuniste », a-t-elle précisé

Sensibiliser les jeunes. En tout, « le but de ce partage et d’échanges sur l’économie bleue est justement d’apporter plus de connaissance sur  le concept d’économie bleue et d’envisager à l’issue  de cette rencontre, des actions réelles au niveau de chaque localité et booster l’économie de Madagascar. Chaque entité apportera ainsi sa contribution pour sensibiliser les jeunes et mettre en œuvre des projets réels  censés améliorer le bien- être de la population et la santé de l’économie malgache en général. Comme Gunter Pauli, précurseur de l’économie bleue le dit : «  Il faut qu’on s’inspire de la nouvelle génération». Il s’agit notamment de se rapprocher des jeunes et de les accompagner dans leur projet d’économie bleue », a conclu Bako Ratsifandrihamanana.

Navalona R.

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