
La liste des enseignants non-fonctionnaires recrutés pour les 7ème et 8ème vagues de recrutement sortira bientôt. 15 000 postes budgétaires sont prévus à cet effet si l’objectif est d’atteindre les 40 000 en trois ans
Recrutement massif. C’est ce que le ministère de l’Education nationale (MEN) prévoit cette année pour les enseignants non-fonctionnaires (ENF). Le ministre, Dr Marie Michèle Sahondrarimalala, a fait savoir durant son déplacement dans le district d’Ambalavao que 15 000 ENF seront recrutés dans la fonction publique cette année et leur nombre s’élèvera à 40 000 jusqu’en 2023. Les noms des enseignants concernés devraient figurer dans la liste des 7ème et 8ème vagues de recrutement pour cette année. En attendant, elle a aussi fait savoir dans la foulée que 55 000 ENF bénéficieront d’un appui de la Banque mondiale suite aux difficultés qu’ils ont rencontrées durant la crise sanitaire. Cette somme devrait avoisiner les 300 000 ariary et sera payée en une seule fois pour cette année scolaire. « Plusieurs critères seront pris en compte pour ce recrutement massif des ENF. Ils doivent entre autres disposer de titre pédagogique», a-t-elle souligné
Formations. Pour rehausser la qualité de l’éducation, des formations seront dispensées aux enseignants non fonctionnaires nouvellement recrutés. Pour cette année, 45 000 enseignants bénéficieront d’une formation , annonce toujours le Dr Marie Michèle Sahondrarimalala. Cette formation concerne les enseignants auprès de l’enseignement primaire, collège et secondaire. Plusieurs dispositifs ont été déjà mis en place pour renforcer leurs compétences tant du point de vue académique que professionnel. Ce sont les formateurs au niveau de l’Institut national de formation pédagogique (INFP) qui vont assurer la formation proprement dite.
Subventions. Les enseignants issus des écoles privées ne seront également pas en reste dans la prise en charge du personnel éducatif. Le montant de leur subvention connaîtra une hausse à partir de cette année. Cette augmentation est de 50 000 ariary alors que le montant habituel est de 24 000 ariary. Dernièrement, la plateforme des directions nationales de l’enseignement privé a tiré la sonnette d’alarme par rapport à la suppression de leurs subventions alors que bon nombre d’entre eux ont mis la clé sous la porte à cause de la crise sanitaire. Cependant, ils ont payé des salaires et des loyers bien que les cours aient été suspendus pendant plusieurs mois.
Narindra Rakotobe