Le projet TAFITA ou projet d’appui à la gestion participative et décentralisée de l’école dont le but est d’améliorer l’accès, la rétention, la qualité et la gouvernance de l’éducation a fait l’objet d’une évaluation. C’est durant un atelier qui s’est tenu à Ilafy que les responsables de l’éducation nationale, au niveau des 11 régions de mise en œuvre de ce projet, ont partagé leurs expériences. La gestion participative et décentralisée de l’école, l’amélioration de la qualité de l’enseignement-apprentissage de la lecture malagasy, les mathématiques ainsi que l’alimentation scolaire et la petite enfance sont les domaines clés de ce projet. Dans sa première phase (2016-2020), le projet a ciblé, à titre pilote, les régions Analamanga et Amoron’i Mania avec 2 600 écoles primaires publiques (EPP), 410 000 élèves. Les résultats probants de cette phase a permis, dans le cadre de la deuxième phase du projet (2020‐2024), une mise à l’échelle progressive au niveau de neuf (09) nouvelles régions (Vakinankaratra, Haute Matsiatra, Ihorombe, Bongolava, Betsiboka, Atsinanana, Itasy, Diana et Melaky). Ainsi, depuis 2020, et sur les onze (11) régions cibles, 54 CISCO, 10 474 écoles, 41 523 enseignants et 1 497 505 élèves des classes T2 à T5 ont pu bénéficier des activités du projet dont les Forums régionaux de l’Éducation.
Ces forums auxquels participent plusieurs acteurs de l’Éducation, les Collectivités Territoriales Décentralisées –CTD‐(Gouvernorat, Région, District, Commune) et les Fédérations de FEFFI, constituent une opportunité d’échanges pour fixer l’objectif de la région aux fins d’améliorer les performances fondamentales des élèves du primaire à travers la participation communautaire. Chaque partie prenante va déterminer ses engagements pour la tenue, en dehors des heures ordinaires de classe, des cours de remédiation en Lecture Malagasy (et ultérieurement en Mathématiques). Le nombre d’heures minimales hebdomadaires de ces cours pendant une période déterminée est arrêté de concert.
Narindra Rakotobe