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vendredi, juin 20, 2025
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Education de qualité : Mise en place du comité ANTICOR de l’Analamanga

Esthela Ralalaharinirina, Directeur de l’Office de l’Education de Masse et du Civisme au sein du MEN lors de la cérémonie d’ouverture de la formation des membres du comité ANTICOR.
Esthela Ralalaharinirina, Directeur de l’Office de l’Education de Masse et du Civisme au sein du MEN lors de la cérémonie d’ouverture de la formation des membres du comité ANTICOR.

La corruption est un phénomène rampant largement répandu dans le système éducatif malgache. Aujourd’hui, les acteurs de l’éducation, conscients de l’aggravation de la situation, ont mis en place le comité « ANTICOR ».

Pour lutter contre la corruption en milieu scolaire et rendre l’école performante, d’où émergent les cadres pouvant prendre les destinées de la nation demain, le ministère de l’Education Nationale (MEN), en collaboration avec le Bureau Indépendant Anti-corruption (BIANCO), a mis en place un comité dénommé Comité ANTICOR, pour faire face à ce fléau qui mine la société malgache. La corruption s’observe au niveau des partenaires de l’école dont des élèves, des enseignants et des parents ou encore au niveau de l’administration centrale de l’enseignement. A Sahondra Ratolojanahary, une institutrice au sein d’une EPP de souligner que « la corruption est un fléau qui n’épargne personne et aucun milieu. Son existence dans les écoles est une réalité ». A Madagascar, les acteurs de l’éducation sont encore peu avertis des formes de ce fléau social. Mais comme dans la plupart des pays africains, la corruption est liée au contexte politique et économique. A elle d’ajouter que « on parle toujours de la baisse de niveau,  mais je crois que cette baisse est voulue. En effet, elle vise à abrutir au maximum les jeunes Malgaches pour qu’ils ne s’interrogent pas sur leur devenir, politique en l’occurrence ».

Formation des membres. Selon Esthela Ralalaharinirina, Directeur de l’Office de l’Education de Masse et du Civisme au sein du MEN « il est plus que jamais nécessaire d’intensifier la lutte contre la corruption dans le secteur éducatif. S’il s’agit d’une part de garantir aux enfants une scolarité décente et de poursuivre les objectifs d’alphabétisation et de développement, l’enjeu est également de faire en sorte que la prochaine génération soit prête à élever la voix contre la corruption ». Au début du mois de juin, les membres de l’ANTICOR, composés de la Direction Régionale de l’Education Nationale (DREN) Analamanga ont suivi une formation au Centre Régional de l’Institut National de Formation Pédagogique (CRINFP) de Benasandratra. A ce responsable de poursuivre que « cette formation vise à renforcer l’éducation à la citoyenneté de chaque citoyen, pour lutter contre la corruption, et dénoncer toute forme de geste et actions relatives à ce fléau, pour une éducation inclusive, de qualité et accessible à tous ».

Nirina Rasoanaivo

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