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dimanche, avril 28, 2024
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Election présidentielle : Guerre de communication entre les partisans des candidats

La tension politique risque de s’intensifier au fur et à mesure de l’approche du scrutin du 7 novembre.

A la guerre comme à la guerre. C’est certainement le mot d’ordre au sein de l’état-major de chaque candidat en lice pour l’élection présidentielle. A 45 jours du scrutin du 7 novembre, les partisans des candidats se versent dans une lutte acharnée et un combat sans merci, notamment à travers les réseaux sociaux. Les « comptes fakes » et les « fakes news » inondent facebook. Tout est permis et la désinformation devient une pratique courante dans les rangs de certains partisans des candidats qui n’hésitent plus à mettre à nu la vie privée de leurs adversaires politiques, ainsi que de leurs proches. Certaines publications sur les réseaux sociaux vont à l’encontre des bonnes mœurs et des us et coutumes malgaches. C’était le cas notamment durant le week-end où un compte inscrit sous le nom d’un candidat a publié la caricature d’un candidat en pleine relation intime avec son épouse. Les partisans du candidat cité dans cette affaire ont tout de suite réagi en dénonçant un « compte fake » créé pour discréditer leur porte-fanion. Malgré les preuves apportées, cette histoire a fait le buzz sur les réseaux sociaux notamment durant la journée d’hier.

Charte de bonne conduite. Un mois et demi avant le scrutin, la guerre de communication entre les partisans des candidats commence à se radicaliser. Et ce, malgré l’existence d’une charte de bonne conduite et d’intégrité que le « Conseil du Fampihavanana Malagasy » (CFM) propose aux 36 candidats, en vue d’assurer la tenue d’une élection apaisée. Ladite Charte incite les prétendants à la course à la Magistrature suprême à tenir un langage modéré, à être non agressif et à garder un comportement respectueux de la culture malgache. Vu les agissements des uns et des autres, ce document risque d’être bafoué pendant la période de campagne électorale. D’autant plus que selon les explications de Maka Alphonse, président du CFM, l’adhésion à cette charte reste facultative. Pour l’heure, une dizaine de candidats sur 36 n’ont pas encore adhéré à cette proposition.

Sondages. On remarque également ces derniers temps que la publication de résultats de sondages réalisés soit par une équipe de candidat, soit par un particulier commence à devenir monnaie courante sur les réseaux sociaux. Nul n’ignore pourtant que la publication de sondage est interdite par la Loi organique 2018-008 relative au régime général des élections et des référendums. A l’allure où vont les choses, cette montée en puissance d’une guerre de communication incontrôlable et incontrôlée, orchestrée par des « communicateurs » ne maîtrisant ni les principes de base du journalisme ni les textes sur la cybercriminalité, risque de dégénérer. Certainement, la tension politique va s’intensifier au fur et à mesure de l’approche de la date du 7 novembre. Pour éviter des troubles électoraux, les 36 candidats sont appelés à maîtriser les agissements de leurs partisans respectifs.

Davis R

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