Comme il fallait s’y attendre, le Mouvement des Citoyens contre les Fraudes et Irrégularités Electorales (MCFIE) a tenu, hier au Carlton Anosy, sa conférence nationale, à laquelle ont participé de nombreux représentants des partis politiques, et de simples citoyens issus des quatre coins de l’île. Partant du constat selon lequel les deux dernières élections ont été truffées de fraudes et d’irrégularités, les participants à la conférence ont pris des résolutions où ils demandent le « changement ou la recomposition des membres de la CENI », la « révision spéciale de la liste électorale » et le « changement ou la recomposition des membres de la HCC ». « Nous demandons la non tenue des prochaines élections tant que ces résolutions ne sont prises en compte », ont martelé hier les dirigeants du MCFIE. Avant d’annoncer : « Nous déposerons notre requête aux Institutions, aux Ordres et aux Cours qui élisent ou désignent des représentants au sein de la CENI et de la HCC. »
Tribunaux administratifs. En tout cas, l’attente de la décision du gouvernement sur l’officialisation du calendrier des prochaines communales se poursuit. La CENI a proposé la date du 28 octobre pour l’élection des maires et des conseillers communaux. Si l’Exécutif valide cette proposition, le décret de convocation des électeurs pour ces scrutins doit être adopté au plus tard le 28 juillet. A noter que la CENI sera toujours chargée de l’organisation des communales. Par contre, il appartiendra aux tribunaux administratifs, et non plus à la HCC, de juger les contentieux liés à ces élections. Les tribunaux administratifs sont compétents pour proclamer les résultats officiels des communales.
R. Eugène