
Indemnités de recherche, heures complémentaires, reclassement et dérogation en vue du maintien en activité, sont les principaux points sur lesquels, le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants (SECES) section Antananarivo réclame davantage de célérité dans le traitement des dossiers.
Les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants au sein du syndicat SECES, section Antananarivo, sont revenus à la charge récemment sur la suite à donner à leurs revendications, après l’accord d’il y a quelques mois, sur un certain nombre de points, essentiellement les heures complémentaires, les indemnités de recherche et la dérogation pour le maintien en activité de certains enseignants-chercheurs, ainsi que le reclassement. La réunion des membres du SECES section Antananarivo, dernièrement, était l’occasion pour ce syndicat de rappeler aux autorités gouvernementales que jusqu’à présent, rien n’a bougé, trois mois après s’être convenu avec les responsables d’avancer sur sept points, objets des revendications du SECES section Antananarivo. « Les responsables au niveau du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique devraient maintenant transmettre à la primature les dossiers sur les demandes de dérogation en vue du maintien en activité de certains enseignants-chercheurs, leurs compétences étant encore utiles aux divers établissements et départements de l’Université d’Antananarivo », ont-ils alors affirmé. Ce retard accusé dans la transmission des dossiers pourrait se répercuter sur les enseignants chercheurs concernés, qui risquent alors de voir leurs soldes suspendus.
A décongeler ! Quant aux heures complémentaires, des enseignants, notamment les vacataires, n’ont pas encore perçu les leurs, comptant pourtant de l’année 2016-2017, voire de l’année précédente pour certains d’entre eux. Des « vary mangatsiaka » dont ils réclament ainsi la… décongélation ! Le volet du reclassement a également fait l’objet d’une interpellation du SECES section Antananarivo dans la mesure où, les dossiers de plus d’une centaine d’enseignants chercheurs en vue du reclassement, semblent faire du sur place. Le dernier point, concernant cette fois les indemnités de recherche, a également été particulièrement souligné par les syndicalistes : les raisons ayant empêché les responsables au niveau du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de régler les indemnités de recherche comptant pour l’année 2016, mais toujours non perçues jusqu’à présent par les enseignants chercheurs à la retraite, mais qui continuent leurs activités de recherche, doivent être justifiées, ont-ils affirmé. « Ces fonds ont été utilisés à d’autres fins », avancent-ils, pour signifier que les fonds en question ont été « déviés » en faveur d’une autre cause, en l’occurrence celle des boursiers malgaches à l’étranger qui se trouvaient alors dans une situation fort délicate. Ils estiment ainsi qu’aucun flou ne doit entourer l’usage fait de ces fonds et que des mesures doivent être prises en conséquence.
Hanitra R.