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mardi, mai 21, 2024
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Enseignement technique : Introduction de nouvelles filières 

Lalatiana  Rakotondrazafy fixe comme objectif de faire de l’enseignement technique une orientation de choix et non par défaut.

De nouveaux programmes seront appliqués dans les établissements d’enseignement technique et formation professionnelle à partir de la prochaine année scolaire. Des efforts seront déployés pour que ces programmes puissent répondre aux besoins du marché du travail. 

La rénovation de filières de formation dans l’Enseignement technique et de la formation professionnelle en gestation.  De  nouvelles filières émergentes comme l’économie bleue, le développement durable, l’énergie renouvelable … seront mises en place pour répondre aux besoins du monde du travail et du secteur privé ainsi que des universités. Elle devrait être effective à partir de la prochaine année scolaire selon Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de tutelle hier lors de la cérémonie de lancement du processus de réforme curriculaire de l’enseignement technique. Parmi les réformes qui seront entamées, il y aura également l’intégration et l’amélioration de quelques matières transversales telles que la communication professionnelle, l’éducation civique et citoyenne, l’entreprenariat. « Le programme scolaire sera renouvelé et modernisé en y insérant davantage des formations pratiques et diversifiées afin d’assurer l’adéquation formation/emploi. Nous allons faire de l’enseignement technique une orientation de choix et non par défaut. Nous allons former des jeunes techniciens qualifiés immédiatement employables juste après l’obtention de leur baccalauréat », rassure-t-elle.  

Problématiques

Cette réforme curriculaire est plus qu’indispensable compte tenu du contexte actuel. La dernière réforme datait de l’année 1990 et les  offres de formation ne répondent pas aux exigences du marché du travail. De ce fait, le taux d’insertion professionnelle des apprenants sortants des établissements de l’enseignement technique et centres de formation professionnelle reste faible.  Leur niveau  de compétences ne répond pas aux besoins du marché. Les difficultés des apprenants à entrer dans la vie active ou poursuivre des études supérieures ont été aussi évoquées parmi les problématiques encourageant le ministère à entamer cette réforme. S’ajoutant à cela leurs faiblesses en matières littéraires et scientifiques entravant leur accès aux universités.  

Narindra Rakotobe

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