
Une stratégie nationale de développement de l’entrepreneuriat rural a été validée par toutes les parties prenantes dans le cadre d’un atelier organisé par le Comité Technique d’Orientation du programme « Promotion de l’Entrepreneuriat », la semaine dernière à l’hôtel Carlton. « Cette stratégie a été élaborée suite aux consultations de tous les acteurs concernés dans toutes les 22 régions de l’île. Parmi les propositions de solutions provenant du secteur privé, la mise en place effective d’une banque de développement a été évoquée », a soulevé Raharinjatovo Noroseheno, le directeur général de développement du secteur privé.
Taux d’intérêt. Pour Rasolonarivo Jules, le président de la coopérative « Tsab’Rose » opérant dans la région de Bongolava, il a également évoqué que la facilitation d’accès au crédit avec une réduction du taux d’intérêt est indispensable au développement des activités des exploitants agricoles. En outre, « le problème de débouchés et le manque de culture entrepreneuriale constituent également parmi les contraintes évoquées lors des consultations au niveau régional. En effet, bon nombre de producteurs ne savent même pas calculer leur coût de revient et assurer la gestion de leurs exploitations. Et à part ce problème d’accès au financement, le problème de fiscalité est aussi un autre facteur empêchant le développement de l’entrepreneuriat rural », a-t-elle poursuivi.
Professionnalisation. Quant à la coopérative « Tantsaha Tonga Saina » produisant de l’oignon à Ankazoabo, dans la région Atsimo Andrefana, elle veut avoir un renforcement de capacité technique lui permettant d’être un exportateur directeur de sa production. La transformation agricole n’est pas en reste en vue de créer plus de valeur ajoutée à l’économie nationale. « La formation et la professionnalisation des acteurs s’imposent afin de répondre aux exigences du marché », a conclu Niry Randriarimanga, le directeur d’Appui au Secteur Privé et du Partenariat.
Navalona R.