Jusqu’où cette bataille relative à l’équipementier des Barea va-t-elle s’arrêter ? C’est la question qui se pose car après avoir demandé l’annulation de l’appel d’offres, les proches d’une certaine marque reviennent à la charge en informant l’opinion par le biais d’une presse à sensation, pour ne pas dire plus, que tout va être repris depuis le début.
Retour à la case départ. C’est l’essentiel de la publication dans un quotidien de la place. Une publication démentie aussitôt par la SG de la Fédération Malgache de Football, Ranja Mahatovo, qui affirme que rien de tout ce qui se dit n’est vrai. Remettre à plat. En clair, la publication en question affirme que le processus pour choisir le futur équipementier des Barea a été purement et simplement annulé. Et de citer que certains membres du comité exécutif ne sont pas à Tana , et que cela empêche la consultation d’usage. Selon ce comité restreint dirigé par le second vice-président Alfred Randriamanampisoa que, certains voient déjà dans le fauteuil du président, il va falloir tout remettre à plat. Un souhait dit-il, relayé par l’opinion publique. Mais quel public ? C’est tout juste si le capitaine des Barea, Abel Anicet Randrianantenaina a émis le souhait de voir une grande marque s’impliquer dans cette affaire. Or il sait très bien que dans ce monde là, le choix dépend uniquement des équipementiers. Les grandes marques n’attendent personne pour s’impliquer dans une équipe nationale en rapport avec les performances. Logique donc si le Brésil, l’Allemagne ou encore la France sont sollicités par les meilleurs équipementiers sportifs. Autant le dire, on s’arrache à voir les meilleurs sportifs ou les meilleures équipes pour plus de visibilité. C’est plutôt commercial. Accord de la FIFA. A notre connaissance, c’est Nike qui est venue vers notre Dally Randriantefy, nationale quand elle se trouvait dans le top 50 mondial. C’est comme cela que cela marche et ce serait une erreur de vouloir s’entêter dans une fausse piste. Une entorse au règlement en fait car on ne connaît pas sur quelle base juridique on parvient à annuler un appel d’offres qui a reçu au préalable l’accord de la FIFA et auquel des marques ont sollicité. Et quand on sait que ce projet sera financé par l’instance suprême du football l mondial, on n’arrive pas à expliquer ce qui est, pour ne pas avoir peur du mot, un forcing. Le même procédé en fait qui nous a valu la sanction de la FIFA et de la CAF, et qui a été à l’origine de la mise en place d’un Comité de Normalisation. Pour dire ce qui est à dire, est-ce que cette frange saura-t-elle se défendre si les soumissionnaires légaux portent l’affaire devant la justice pour rupture abusive d’un contrat qui concerne toutes les équipes jeunes et féminines mais pas seulement les Barea seniors ? On notera que devant l’urgence de la situation avant la CAN 2019, Garman a été choisi par le président, mais ce ne sera plus le cas aujourd’hui car la FMF, l’aile légale, a choisi de faire les choses en toute transparence.
Clément RABARY