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dimanche, mai 19, 2024
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Esca : Iraimbilanja, encore plus dans l’histoire

Le rock dans tous ses états hier avec Iraimbilanja.

Un moment de communion avec l’un des ténors du rock national, Iraimbilanja, hier au terrain Esca Antanimena. Un spectacle rassembleur.

Vers 15 h hier, les environs du portail de l’Esca Antanimena grouillait d’un petit monde, encore hésitant à entrer ou rester dehors, le groupe Iraimbilanja y jouait. En guise de célébration de 40 années de musique et de rock. Les pourvoyeurs de boissons aux effets jouissifs dans les alentours étaient pris d’assaut par des groupes aux styles vestimentaires adéquats, jeans, santiags, gilets griffés, bracelets cloutés…

Le passant semble revenir à la grande époque des « Arendrina », concert annuel et traditionnel du rock band chaque 25 juin à Antsahamanitra. Rendez–vous des jeunes de la capitale, tellement couru par les inconditionnels, qu’il fallait parfois utiliser des bombes lacrymogènes pour disperser la foule n’ayant pas réussi à entrer. Faute de places. Iraimbilanja, c’était cela dans les années ’80 et ’90, jusqu’au milieu des années 2000.   

Les organisateurs, MiRitsoka Production, ont paré le terrain de l’Esca des meilleurs atours. Estrade métallique surélevée, luminaires et enceintes puissantes… Comme il s’agissait aussi de la célébration des 15 années d’activité de la boîte, il fallait proposer le meilleur. A voir le public, le band possède encore de beaux restes. Malgré une perte de vitesse depuis une dizaine d’années, la bande à Batata tient encore des chansons dans l’air du temps.

Ce ne sont pas les nostalgiques qui ont  dominé l’ensemble des inconditionnel(le)s. Les jeunes étaient aussi bien représentés. « Sur scène, Iraimbilanja pratique du rock, voire du hard rock pur et dur. Je n’étais pas encore né quand ils ont commencé à chanter, ce sont mes oncles qui m’ont fait écouter leurs chansons quand ils ont su que j’aimais le rock et le métal », se réjouit Mamitiana Rakotondrafara, un métalleux accompagné de sa donzelle.

Le terrain de l’Esca est idéal pour ce genre de concert. En plein air, une musique ayant réussi à traverser le temps… Une sensation de festival. Quand Iraimbilanja lance les premiers titres, la fosse ne tarde pas à s’animer. « Mosoara », le chaud bouillant « Tanindolo », le groupe a chanté la protection de l’environnement bien avant les autres, « Radio », un tube à chanter à pleins poumons… Le voyage dans le temps, plutôt la mise à jour musicale est parfaite.

D’autres pointures sont venues, Kiaka a chanté avec la formation, la chanson « Loza ». Les cris et les riffs se mélangent entre la scène et le public. Jacquot du groupe Green a, quant à lui, apporté son eau sur le titre « Zavavy ». Avec plus de 30 chansons, le spectacle s’est conclu quand le jour a décliné. La légende Iraimbilanja tient encore le fil.

Maminirina Rado

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