C’est la période d’examens officiels d’éducation physique et sportive. Après le BEPC, les candidats s’attaquent au baccalauréat. Et cette fois-ci c’est obligatoire.
Comment attaquer les 800m ou les 2 tours de stade obligatoires ? Comment jouer en sport collectif ? Et en sport individuel, comme les choix sont faits depuis belle lurette, tout le monde est au 100 m à 90%. Voilà le topo général en cette période de l’examen de sport au baccalauréat. Chaque année, ils sont dans les 90 000 candidats à se prendre la tête. Beaucoup font même des cauchemars à cause de cela, se voyant étalés inconscients à la fin de la course ou beaucoup d’autres images en tête. Ce qu’il faut savoir, c’est que depuis des années, les mêmes erreurs se répètent : des jeunes qui démarrent comme au 100m dans les courses de fond, des candidats qui ne savent même pas comment manier un ballon. Ajoutons-y les tenues inadéquates genre espadrilles, scoubidous et shorts, jean, ou pantalon pour faire du sport. Ce qui déplaît en plus ? Ce sont ces jeunes filles fardées comme pas possible et qui lâchent leurs cheveux en courant comme si elles font un défilé de mode et non du sport. Ou encore ces jeunes garçons en jean taille basse ! Ou vous faites du sport ou vous ne le faites pas ! A ne pas oublier : bonbon, eau et surtout convocation.
En ce moment même, est-ce jouable d’avoir une bonne note ? Ranaivo Raoul, professeur de sports nous répond « c’est un peu tard, mais il vaut mieux se préparer en un court laps de temps que de ne plus se préparer du tout ». Et lui de conseiller aux candidats de commencer à courir d’une allure normale dans les 20 à 30mn un jour sur deux. « Le week-end, testez-vous sur le 800m. Il s’agit de préparer d’abord votre oxygénation ». Pour les non-sportifs qui vont faire du sport, à eux de se familiariser avec le ballon ou leur choix en sport. « Une bonne alimentation devrait accompagner cela ». Comme les autres matières, c’est une vraie matière de coefficient 2 et non du bonus de 1 à 5 comme au BEPC.
Les établissements scolaires envoient souvent un accompagnateur pour vérifier les convocations et les cartes d’identité des candidats. Si l’on peut conseiller aux parents une chose, c’est de toujours accompagner leurs progénitures, car primo, la sécurité laisse à désirer. Deuxio, les risques d’accident existent lors des courses par exemple et il vaut mieux être là. Enfin, c’est presque la dernière fois que vous les accompagnerez à un examen, Passé le bac, ce sera autre chose.
Anny Andrianaivonirina